Vidéo.. Les hommages à Navalny s’accumulent devant l’ambassade de Russie à Londres
Dans la soirée, des centaines de personnes se sont rassemblées à travers l'Europe et aux États-Unis pour rendre hommage à Alexeï Navalny, qui est mort à l'âge de 47 ans dans la colonie pénitentiaire où il purgeait une peine de 19 ans de prison.
Le gouvernement britannique a convoqué les diplomates de l'ambassade de Russie vendredi soir 16 février pour leur faire savoir que les autorités russes sont tenues «pleinement responsables» de la mort de l'opposant numéro un au Kremlin, Alexeï Navalny.
Le ministère des Affaires étrangères britannique a également déclaré dans un communiqué que la mort de Alexeï Navalny dans sa prison de l'Arctique devra «faire l'objet d'une enquête complète et transparente».
«Ces dernières années, les autorités l'ont emprisonné sur la base d'accusations fabriquées de toutes pièces, l'ont empoisonné avec un agent neurotoxique interdit et l'ont envoyé dans une colonie pénitentiaire de l'Arctique», souligne un porte-parole.
Vendredi, le ministère des Affaires étrangères britannique a donc «convoqué l'ambassade de Russie afin d'indiquer clairement que nous tenons les autorités russes pleinement responsables», est-il précisé. Auparavant, le chef de la diplomatie britannique David Cameron avait averti que le président russe Vladimir Poutine devrait «rendre des comptes» pour le décès de l'opposant politique, rendant hommage à son «courage».
Hommages en Europe et aux États-Unis
Dans la soirée, des centaines de personnes se sont rassemblées à travers l'Europe et aux États-Unis pour rendre hommage à Alexeï Navalny, qui est mort à l'âge de 47 ans dans la colonie pénitentiaire où il purgeait une peine de 19 ans de prison.
Dans la capitale britannique, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées en face de l'ambassade de Russie, derrière des barrières, portant des pancartes en anglais ou en russe disant «Poutine assassin», «Assassins», «Navalny notre héros», «Ma Russie est en prison», «N'abandonnez pas», «Nous sommes Navalny» ou encore «Poutine brûle en enfer».