Impôts 2024 : date limite pour la déclaration dans 19 départements ce jeudi 23 mai en France
Une annonce cruciale pour les contribuables habitant les départements 1 à 19 ainsi que ceux résidant à l’étranger…
Ils ont jusqu’à ce jeudi 23 mai 23h59 pour s’acquitter de leurs obligations fiscales. Plus que quelques heures… Les habitants des départements 1 (Ain) à 19 (Corrèze) et les Français de l’étranger ont jusqu’à ce jeudi 23 mai minuit pour remplir leur déclaration de revenus en ligne sur le site impots.gouv.fr.
La fin d’une période de six semaines depuis l’ouverture du service le 11 avril dernier. Deux jours après la date limite pour les contribuables n’ayant pas accès à Internet, les procrastineurs n’ont donc plus que quelques heures pour finaliser leur déclaration alors que ceux qui résident dans les départements 20 (Haute-Corse et Corse-du-Sud) à 54 (Meurthe-et-Moselle) bénéficient d’une semaine en plus et pourront le faire jusqu’au 30 mai. Ceux habitant les départements 55 (Meuse) jusqu’aux Outre-Mer ont quant à eux deux semaines supplémentaires, jusqu’au 6 juin.
Impôts 2024 : Comment déclarer en ligne les revenus après les derniers changements en France ?
Ce découpage est pensé pour éviter un engorgement de la plate-forme, de nombreux contribuables ayant pour habitude d’attendre le dernier jour pour faire leur déclaration, rapporte le Parisien.
Contrairement aux autres années, il est possible de faire sa déclaration sur son smartphone. Jusqu’ici disponible uniquement pour consulter ou valider une déclaration automatique, l’application impots.gouv permet en effet cette année de remplir sa déclaration sur son téléphone, même si certaines fonctionnalités restent encore exclues.
Ce qui ne change pas en revanche, ce sont les pénalités en cas de retard. Si les revenus ne sont pas déclarés en temps et en heure, l’impôt sera majoré de 10 % en l’absence de mise en demeure, de 20 % dans les 30 jours suivant la mise en demeure puis de 40 % si la déclaration n’a pas été déposée dans les 30 jours suivant la réception de la mise en demeure. Des intérêts de retard sont aussi appliqués, à hauteur de 0,20 % de l’impôt dû par mois de retard, soit 2,4 % sur un an.