Inde : le sauvetage des ouvriers bloqués dans un tunnel peut encore prendre 48 heures
Un puissant excavateur a entamé jeudi des opérations de forage mais n'a pu progresser que de 24 mètres de manière «sécurisée». Il reste 36 mètres à parcourir.
Le sauvetage de 40 ouvriers bloqués depuis dimanche dans un tunnel en construction dans le nord de l'Inde pourrait encore nécessiter jusqu'à «48 heures» en raison de la difficulté de l'opération, a indiqué vendredi 17 novembre le responsable des secours. «Au rythme actuel, il faudra encore de 40 à 48 heures pour extraire les ouvriers», a indiqué ce responsable, Deepak Patil, à la presse.
Un puissant excavateur a entamé jeudi des opérations de forage mais n'a pu progresser que de 24 mètres de manière «sécurisée», 36 mètres restant à parcourir, a précisé Anshu Manish Khalko, directeur de la société nationale des infrastructures. L'objectif est d'introduire un tuyau d'acier d'environ 90 centimètres de diamètre par lequel pourront être évacués les ouvriers, tous encore en vie.
Problèmes de santé
Le tunnel en construction s'est partiellement effondré le 12 novembre, piégeant les 40 ouvriers dans un espace d'environ 400 m de long. Les secours, qui peuvent communiquer par radio avec eux, leur ont fait parvenir des médicaments, de la nourriture et de l'oxygène par des canalisations. Parmi les ouvriers piégés, certains souffriraient de vomissements, maux de tête, anxiété et problèmes d'estomac, a déclaré l'infirmier B.S. Pokhriyal au journal Indian Express, selon LeFigaro.
Un hôpital de campagne a été installé à proximité du site et des ambulances mises à disposition pour la prise en charge des ouvriers piégés à leur sortie. Le tunnel de 4,5 km était en cours de construction entre les villes de Silkyara et Dandalgaon pour relier Uttarkashi et Yamunotri, deux des sanctuaires hindous les plus sacrés. Il fait partie du projet routier du premier ministre, Narendra Modi, visant à améliorer les conditions de déplacement entre certains des sanctuaires hindous les plus populaires du pays ainsi que dans les zones frontalières avec la Chine.