Interdiction de la pâte à tartiner El Mordjene en France : un tollé chez les consommateurs
Cette décision a provoqué une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.
Le produit phare de la marque algérienne El Mordjene, qui a récemment gagné en popularité en France, a soudainement été interdit d’importation en Europe.
« Ils ne veulent plus que la pâte arrive en Europe parce qu’elle cartonne, ils ont le démon », plaisante l’humoriste Hakim Jemili sur Instagram. Comme lui, de nombreux consommateurs français ont rapidement exprimé leur mécontentement face à l’interdiction de la pâte à tartiner El Mordjene en France. Chaque internaute semble avoir sa propre théorie pour expliquer cette mesure inattendue contre le produit algérien.
Cette pâte à tartiner, au goût rappelant celui du célèbre Kinder Bueno, a connu un succès fulgurant ces dernières semaines, avec des ventes qui ont explosé en France. Cependant, cette ascension a été brutalement interrompue le vendredi 13 septembre, lorsque l’Union Européenne a annoncé l’interdiction de son importation. Selon une réglementation européenne, l’Algérie ne figure pas parmi les pays autorisés à exporter des produits contenant du lait en Europe.
Cette interdiction a déclenché une vive réaction sur les réseaux sociaux, où beaucoup remettent en question les raisons de cette décision. Certains internautes évoquent une forme de jalousie envers le succès du produit algérien. « Cette pâte est 100 % algérienne, la marque qui la fabrique est 100 % algérienne, voir l’Algérie réussir ça vous fout les boules », s’emporte le tiktokeur @syadel30, suivi par près d’un million de personnes.
D’autres accusent des marques européennes telles que Nutella d’avoir fait pression pour écarter la concurrence d’El Mordjene, craignant son succès croissant sur le marché.
Avant même l’interdiction, la pâte à tartiner El Mordjene était déjà difficile à trouver en France. Désormais, sa quête pourrait bien se transformer en une véritable chasse au trésor pour les amateurs du produit.
Ainsi, ce qui n'était qu'un engouement pour une nouvelle gourmandise pourrait bien devenir une affaire de principe pour ses défenseurs.