Iran :Deux ONG dénoncent la pratique des aveux forcés télévisés de prisonniers
Les aveux médiatisés de détenus seraient en augmentation en Iran. Deux ONG dénoncent un «moyen de répression de masse» et exigent la fin de la pratique.
Les aveux médiatisés de détenus seraient en augmentation en Iran. Deux ONG dénoncent un «moyen de répression de masse» et exigent la fin de la pratique.
L’Iran doit mettre fin à la pratique des « aveux forcés » télévisés de prisonniers diffusés par les médias publics, a exhorté la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et son organisation membre iranienne Justice for Iran (JFI) basée à Londres, dans un rapport publié jeudi.
Les deux ONG dénoncent des méthodes visant à « réprimer toute dissidence », qui ciblent notamment les défenseurs des droits humains et journalistes, ajoutant que le but de ces aveux forcés qui ont été systématiquement extorqués et diffusés par les médias publics iraniens est d’inspirer la terreur », a cité Ouest France.
« Entre 2009 et 2019, les médias publics iraniens ont diffusé les aveux forcés d’au moins 355 personnes et des contenus diffamatoires contre au moins 505 personnes », selon FIDH et JFI.
Ces organisations réclament « la fin » d’une pratique « en augmentation ». En amont de la « Journée internationale de soutien aux victimes de tortures », ce vendredi, ce rapport se base « sur plus de 1 500 heures de recherches et d’analyse de 150 de ces programmes télévisés et sur 13 entretiens avec les victimes », selon un communiqué.