JO de Paris 2024 : La délégation israélienne accueillie avec Honneur, répond Stéphane Séjourné aux Insoumis
Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a affirmé le 22 juillet que la délégation israélienne serait "la bienvenue" aux JO de Paris 2024, en réponse aux déclarations controversées des députés insoumis, notamment Thomas Portes.
Lors d'un rassemblement en soutien aux Palestiniens samedi, Thomas Portes avait exprimé que "les sportifs israéliens n'[étaient] pas les bienvenus aux Jeux olympiques à Paris". Cette déclaration a suscité une réaction immédiate du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui a dénoncé ces propos comme étant empreints de "relents d'antisémitisme". Darmanin a également assuré que la sécurité des athlètes israéliens serait renforcée grâce à l'intervention du GIGN, une unité d'élite de la gendarmerie nationale.
Les propos de Thomas Portes ont déclenché une controverse, certains membres de La France Insoumise (LFI) exprimant leur désaccord avec la présence israélienne aux JO. Portes a justifié sa position en affirmant que "l'hymne et le drapeau israéliens ne devraient pas être brandis aux JO tant qu'Israël continue de commettre des crimes de guerre à Gaza et d'intensifier l'illégale colonisation en Cisjordanie". Cette déclaration a été interprétée par certains comme un acte de soutien à la cause palestinienne, mais elle a également été critiquée comme étant potentiellement antisémitique.
Parallèlement, le Comité olympique palestinien a demandé formellement au Comité international olympique (CIO) d'exclure Israël des Jeux Olympiques de Paris 2024. Ils accusent Israël de violer la trêve olympique en menant des actions militaires à Gaza, causant des victimes civiles. Le Comité palestinien a souligné la décision du CIO de suspendre les équipes russes suite à l'invasion de l'Ukraine, demandant une application similaire de cette règle à Israël.
Cette controverse met en lumière les tensions internationales entourant les Jeux Olympiques de Paris 2024 et les défis diplomatiques auxquels la France doit faire face en tant que pays hôte. Le gouvernement français s'efforce de garantir la sécurité de tous les athlètes tout en naviguant dans un contexte de débats politiques intenses.