JO Paris 2024 : quelle histoire racontent les anneaux des Jeux olympiques ?
Les anneaux symbolisent l'unité et la fraternité des nations participant aux Jeux olympiques modernes.
Les anneaux olympiques viennent d'être accrochés sur la Tour Eiffel. D'une longueur de 29 mètres et d'une hauteur de 15 mètres, ils sont en acier 100% recyclé et 100% produits dans le nord de la France, par le groupe ArcelorMittal.
Bleu, jaune, noir, vert et rouge (de gauche à droite) : ces couleurs, et leur ordre, ont été choisies par Pierre de Coubertin car ce sont celles que l'on retrouve le plus souvent sur les drapeaux nationaux.
L'entrelacement des anneaux symbolise, quant à lui, la rencontre fraternelle des athlètes du monde entier. L'inventeur des Jeux olympiques modernes a dessiné puis colorié, pour la première fois, ses anneaux de sa propre main le 15 juillet 1913. C'était sur l'en-tête d'une lettre destinée au baron Godefroy de Blonay, membre suisse du Comité international olympique (CIO).
Tous les symboles imaginés par le baron Pierre de Coubertin ont traversé les années. La devise date de 1894 : «citius, altius, fortius» (plus vite, plus haut, plus fort). L'hymne a été interprété pour la première fois en 1896 : «Immortel esprit antique, père immaculé / Du beau, du grand, du vrai,…».
Quant au fameux credo, il lui a été inspiré par un prêche de l'évêque de Pennsylvanie, prononcé avant l'ouverture des Jeux de Londres de 1908 : «Le plus important aux Jeux olympiques n'est pas de gagner, mais de participer». Une phrase à la postérité quasi inégalée !