La Joconde à l'épreuve du temps : Histoires insolites d'attaques et de résilience
Le 28 janvier dernier, deux militantes écologistes du groupe Riposte Alimentaire ont audacieusement aspergé de soupe la vitre blindée qui protège le chef-d'œuvre de Léonard de Vinci, La Joconde.
Malgré cette attaque artistique, le célèbre tableau est demeuré indemne, seule sa protection a été souillée.
Ce n'est pas la première fois que la mystérieuse Joconde est la cible d'actes hostiles. En 1956, alors exposée à Montauban, elle aurait été victime d'une attaque à la peinture acide, endommageant potentiellement la toile. Les détails de cet incident restent flous, alimentant le doute quant à son authenticité. En décembre de la même année, un jeune Bolivien lance une pierre, fracturant la vitre protectrice et endommageant la toile au niveau du coude gauche, nécessitant une restauration. Le motif déclaré était de chercher refuge en prison pour passer la nuit au chaud.
En 1974, à Tokyo, une femme en fauteuil roulant asperge la Joconde de peinture rouge pour protester contre le manque d'accessibilité du musée aux personnes à mobilité réduite. Encore une fois, seule la vitre de protection est affectée.
En 2005, de retour au Musée du Louvre, La Joconde bénéficie d'un renforcement de sa protection avec une vitre blindée de quatre mètres de haut, représentant un investissement de près de cinq millions d'euros. En 2009, cet investissement se justifie lorsque, mécontente de s'être vu refuser la nationalité française, une femme russe jette une tasse vide sur la toile, brisée par la vitre blindée la protégeant.
Plus récemment, en mai 2022, un militant écologiste, déguisé en fauteuil roulant pour approcher au plus près la toile, recouvre la vitre de crème pour attirer l'attention sur l'urgence écologique. Ces incidents variés témoignent d'une histoire mouvementée pour ce trésor artistique mondialement connu."