Palestine/Israël : Joe Biden attendu à Tel Aviv, au lendemain d'une frappe meurtrière à Gaza
Le président américain ,Joe Biden, doit arriver ce mercredi en Israël, où il rencontrera Benjamin Netanyahu, au lendemain d'une frappe sur un hôpital de la ville de Gaza qui a fait des centaines de mort et dont Israël et le Jihad islamique se rejettent la
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Alors que le sommet tripartite qui devait se tenir en Jordanie a été annulé en raison de la frappe qui a touché un hôpital de Gaza et fait des centaines de morts, Joe Biden peut-il encore empêcher un embrasement et permettre à l'aide humanitaire d'atteindre Gaza ?
Un drame qui a conduit la Jordanie à annuler le sommet tripartite qui devait se tenir à Amman avec Joe Biden et le président égyptien.
Des centaines de personnes ont été tuées dans une frappe qui a touché l'enceinte d'un hôpital de la ville de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas qui accuse Israël de l'avoir bombardé. L'armée israélienne a pour sa part attribué cette frappe à l'organisation palestinienne Jihad islamique, qui dénonce des "mensonges". Le président américain Joe Biden est en route pour se rendre en Israël, à un moment où toute la région risque de basculer dans la violence.
De sa part, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a estimé que l'attaque du Hamas en Israël "ne (pouvait) justifier la punition collective des Palestiniens" de Gaza, territoire lourdement frappé par des bombardements de représailles israéliens.
Le conflit a fait plus de 1 400 morts côté israélien et plus de 3 000 morts côté palestinien à Gaza, selon un dernier bilan. Joe Biden se rend en Israël demain tandis que les Etats-Unis ont placé 2 000 soldats en état d'alerte pour un éventuel déploiement dans la région en soutien à Israël. Les initiatives diplomatiques se multiplient pour tenter de prévenir une catastrophe humanitaire à Gaza ainsi qu'un débordement du conflit. Washington "n'a pas" à ce stade d'indication d'un engagement plus fort de l'Iran dans la guerre entre Israël et le Hamas.
"Je suis pleinement conscient des profonds griefs du peuple palestinien après 56 ans d'occupation. Mais aussi graves que soient ces griefs, ils ne peuvent justifier les actes terroristes commis pa le Hamas le 7 octobre. Mais ces attaques ne peuvent justifier la punition collective des Palestiniens", a souligné Antonio Guterres lors d'un discours à Pékin.