L’Afrique se prépare à la COP 28
La question du financement de la transition énergétique est au cœur des débats du sommet africain du climat qui se tient au Kenya jusqu’au 8 septembre.
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La présidente de la commission européenne Ursula von der leyan n'est pas venue les mains vides au sommet africain du climat qui se tient a Nairobi jusqu' au 8 septembre.
L’Europe et l’Afrique unies contre changement climatique. C'est en substance l'idée lancée par le président de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors de son discours au sommet africain sur le climat à Nairobi, Kenya.
« Aujourd'hui, je suis ici non seulement pour écouter et pour présenter l'offre de l'Europe d'être votre alliée à la COP28 et pour travailler ensemble sur toutes les questions à l'ordre du jour. Car, aussi différentes que puissent paraître nos deux continents, nous partageons les mêmes intérêts en matière d’action climatique », a déclaré von der Leyen dans son discours.
Avec le soutien de Global Gateway, la feuille de route définit les ambitions du Kenya pour le développement de l'industrie de l'hydrogène vert jusqu'en 2032 et au-delà, en se concentrant sur le développement et la croissance du marché intérieur, les exportations, et en incluant des objectifs spécifiques liés à la réduction des émissions, à la création d'emplois et aux investissements directs. "Le Kenya c’est un allié fondamental dans la lutte contre le changement climatique, comme le démontre l’initiative d’accueillir le sommet sur le climat en vue de la COP28.
L'objectif ambitieux du Kenya d'atteindre 100 % d'énergie propre d'ici 2030 est une source d'inspiration pour d'autres pays et la feuille de route de l'hydrogène vert soutiendra le Kenya vers cet objectif », a déclaré von der Leyen lors de la signature de l'accord.
Le continent africain qui est le plus expose aux effets du changement climatique est également celui qui peine le plus à attirer le financement nécessaire a la transition énergétique. La Cnuced (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) estime que 1.700 milliards de dollars nécessaires en Afrique Subaérienne d'ici à 2030.