La chute de Bachar Al-Assad en Syrie : le sort du président en fuite toujours inconnu

Nous déclarons la ville de Damas libérée du tyran », a proclamé HTC, dimanche 8 décembre. Samedi, la coalition de factions rebelles avait déjà annoncé la prise d’Homs.
La prison militaire de Saydnaya, au nord de la capitale, symbole de la machine de répression des Al-Assad, a également été libérée.
Le premier ministre se dit prêt à collaborer avec tout nouveau « leadership »
Le premier ministre syrien, Mohammad Ghazi Al-Jalali, s’est dit prêt à « la coopération » avec tout nouveau « leadership » choisi par le peuple, précisant qu’il serait dimanche matin dans ses bureaux au siège du gouvernement pour toute procédure de « passation » de pouvoir.
« Ce pays peut être un pays normal, construisant de bonnes relations avec ses voisins et avec le monde (…) mais cette question sera du ressort de tout leadership que choisira le peuple syrien, et nous sommes prêts à la coopération et à lui apporter toutes les facilités possibles », a dit le chef du gouvernement, dans une vidéo publiée sur son compte Facebook.
Par ailleurs, un message sur telegram des forces rebelles laisse entendre qu’elles sont en contact avec le premier ministre.
« Il est strictement interdit à toutes les forces militaires présentes dans la ville de Damas de s’approcher des institutions publiques, qui resteront sous la supervision de l’ancien Premier ministre jusqu’à leur remise officielle, et il est également interdit de tirer des balles en l’air », déclare ainsi le chef des rebelles Ahmed Al-Chareh.