La consommation de blé au Ghana : Une croissance alimentée par les importations
Au Ghana, le blé est devenu un aliment de plus en plus important, bien que le pays dépende entièrement des importations pour satisfaire ses besoins.
Selon les données du Département américain de l’agriculture (USDA), le Ghana devrait consommer environ 865 000 tonnes de blé en 2024/2025, une légère augmentation par rapport à l'année précédente.
Le blé est ainsi devenu la deuxième céréale la plus consommée après le riz, avec une consommation annuelle d'environ 25 kg par habitant, un chiffre qui a plus que doublé depuis les années 2000 en raison des changements dans les habitudes alimentaires et de l'urbanisation croissante.
L'absence de filière locale de production, due à des conditions biophysiques défavorables, oblige le Ghana à importer 100 % de son blé, ce qui en fait la denrée pour laquelle le pays a le plus grand taux de dépendance aux importations, loin devant le maïs (11 %) et le riz (55 %).
Le pain représente 70 % de l’utilisation finale de la farine de blé au Ghana, et il est souvent consommé au petit-déjeuner ou comme goûter.
Ce pain, particulièrement moelleux et doré, est fabriqué à partir de blé dur, une variété prisée par l'industrie boulangère locale.
Les principaux fournisseurs de blé au Ghana sont le Canada, la Turquie, la France, la Pologne et la Lituanie, qui ont fourni 94 % du total des importations de blé en 2023.
Ces importations témoignent de la demande croissante pour cette céréale dans le pays, renforcée par une consommation de plus en plus diversifiée et l'urbanisation rapide de la population.