La France appelle Israël à mettre fin à son offensive à Rafah
Dans une déclaration ferme, la France a exhorté Israël à cesser immédiatement son opération militaire à Rafah, soulignant les dangers potentiels pour les civils déjà durement éprouvés à Gaza.
Cette intervention survient alors que l'armée israélienne poursuit ses incursions dans la ville du sud de la bande de Gaza, affirmant qu'il s'agit d'une mesure nécessaire pour contrer le Hamas. Cependant, cette escalade suscite des inquiétudes internationales quant à son impact sur la population civile et l'accès à l'aide humanitaire.
Dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi, le ministère français des Affaires étrangères a appelé Israël à mettre fin immédiatement à son offensive à Rafah. Le Quai d’Orsay a souligné que seul le retour à la table des négociations pourrait garantir la libération des otages et un cessez-le-feu durable. La France craint que cette opération militaire ne provoque une catastrophe humanitaire pour les civils de Gaza, déjà déplacés à plusieurs reprises par les violences.
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Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a justifié cette offensive en affirmant qu'elle était nécessaire pour "vaincre" le Hamas, déclarant que les derniers bataillons du mouvement islamiste se retranchent à Rafah. Toutefois, cette ville du sud de la bande de Gaza compte également 1,4 million de Palestiniens, la plupart ayant été déplacés en raison des violences.
Malgré les avertissements internationaux, l'armée israélienne poursuit depuis mardi ses incursions dans l'est de Rafah et a pris le contrôle du passage frontalier avec l'Égypte, coupant ainsi une voie d'accès cruciale pour les convois d'aide humanitaire. La France appelle Israël à rouvrir immédiatement ce point de passage vital, soulignant son importance tant pour l'aide humanitaire que pour permettre aux personnes vulnérables de quitter la bande de Gaza.
Dans un communiqué ultérieur, l'armée israélienne a affirmé poursuivre son "opération antiterroriste de précision" dans certains secteurs de l'est de Rafah, affirmant avoir éliminé des cellules terroristes.
Les États-Unis ont également exprimé leur préoccupation face à l'opération militaire à Rafah, bien que le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, n'ait pas jugé qu'elle soit "majeure".
Alors que les hostilités se poursuivent à Rafah, les appels à la désescalade et à la protection des civils se multiplient sur la scène internationale. La France, tout en reconnaissant les défis sécuritaires auxquels Israël est confronté, insiste sur la nécessité de privilégier la voie diplomatique pour parvenir à une solution durable et éviter une tragédie humanitaire à Gaza.