Le porte-parole de la maison Blanche à Al-Ain News : Washington ne permettra pas à l'Iran de se doter de l'arme nucléaire
Le président américain Joe Biden ne permettra pas à l'Iran d'acquérir une arme nucléaire, tandis que les efforts diplomatiques se poursuivent pour relancer le "plan d'action conjoint" avec Téhéran.
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Dans une interview exclusive à "Al-Ain News ", portée par le porte-parole de la Maison Blanche, qui sera publiée dans son intégralité demain, samedi.
Biden a clairement indiqué que la position de Washington est très claire (concernant le programme nucléaire iranien) et que les USA ne permettront pas à l'Iran d'acquérir une arme nucléaire.
Les grands pays sont engagés depuis des mois dans des négociations ardues avec Téhéran pour relancer l'accord sur le nucléaire (le Plan d'action conjoint et global) signé en 2015, après que les États-Unis s'en soient retirés en 2018 sous la présidence de Donald Trump.
L'accord impose des restrictions au programme nucléaire iranien, mais les pays de la région ne qualifient pas ces conditions comme une garantie adéquate.
Lundi, l'Union européenne a présenté un "texte final" concernant les négociations pour relancer l'accord sur le nucléaire iranien, tandis que Téhéran a déclaré plus tard que le texte était toujours en cours d'examen et qu’il fournirait des "points de vue supplémentaires" à ce sujet.
Les médias ont déclaré que Téhéran avait fixé 3 conditions en réponse à la proposition européenne :
• La première condition exige la levée de toutes les sanctions qui lui sont imposées, y compris le retrait des Gardiens de la révolution de la liste américaine des organisations terroristes, malgré l'annonce personnelle du président Biden selon laquelle Washington le maintiendra sur la liste."
• Les rapports indiquent que la deuxième condition comprend « la clôture des enquêtes de l'Agence internationale de l'énergie atomique sur les sites nucléaires suspects.
• La troisième condition était de s'assurer que les États-Unis ne se retireraient pas à nouveau de l'accord, et donc de s'assurer que les sanctions levées ne seraient pas réimposées.