Le prince Harry adhère à une commission destinée à lutter contre la désinformation
Le prince Harry a rejoint une commission destinée à lutter contre la désinformation, a annoncé mercredi l'Aspen Institute, un centre de réflexion américain.
Cette commission doit se pencher pendant six mois sur les moyens de répondre aux Etats-Unis à l'"actuelle crise de confiance dans les institutions-clés", a rapporté l’AFP.
Le prince Harry, 36 ans, a dit dans un communiqué "avoir hâte" de contribuer à trouver des solutions à "l'avalanche de désinformation" d'aujourd'hui, "qui affecte notre capacité en tant qu'individus mais aussi en tant que sociétés à réellement et clairement comprendre le monde dans lequel nous vivons".
"Je crois qu'il s'agit d'une question humanitaire", a-t-il ajouté.
Cette commission sera présidée par trois personnes, la célèbre journaliste Katie Couric, l'expert en cybersécurité Chris Krebs et le militant des droits civiques Rashad Robinson.
Outre le duc de Sussex, la commission comptera parmi ses membres l'ex-champion d'échecs et détracteur du pouvoir russe Garry Kasparov ainsi que la présidente de la fondation Quadrivium, Kathryn Murdoch, par ailleurs la belle-fille de Rupert Murdoch.
Le prince Harry a également accepté un poste de direction au sein d'une entreprise de coaching basée à San Francisco, avait annoncé mardi BetterUp, une start-up spécialisée dans l'accompagnement personnalisé des employés.
Harry, sixième dans l'ordre de succession au trône, et son épouse Meghan Markle se sont mis en retrait de la monarchie britannique il y a un an.
Très critique à l'égard de la presse britannique, le prince a expliqué cette décision en grande partie par la pression de ces médias, qui "détruisait (sa) santé mentale".
Harry et Meghan, avec leur fils Archie, vivent dans une luxueuse villa près de Los Angeles, et ont déjà signé des contrats avec les plateformes Netflix et Spotify.