Le trafic d'êtres humains s'est développé grâce à la pandémie, déplore Washington
Les États-Unis ont expliqué jeudi que la pandémie de Covid-19 avait créé un «environnement idéal» pour que le trafic d'êtres humains se développe à travers le monde.
Les gouvernements redirigeant leurs ressources vers la crise sanitaire tandis que les trafiquants en profitaient pour cibler les plus vulnérables.
Face aux grandes difficultés économiques nées de la pandémie, des trafiquants ont offert de «fausses promesses» d'emplois pour «recruter les enfants» de familles appauvries, «tandis que d'autres familles exploitaient ou vendaient leurs enfants», indique le rapport annuel du département d'État sur ce fléau.
Les exemples viennent du monde entier.
En Inde et au Népal, certaines «jeunes filles venant de régions pauvres et rurales (...) ont été forcées à se marier pour aider leurs familles». «Aux États-Unis, Royaume-Uni et en Uruguay, des récits montrent que des propriétaires ont forcé leurs locataires (souvent des femmes) à avoir des relations sexuelles avec eux» s'ils ne pouvaient plus payer leur loyer.
«En Haïti, au Niger et au Mali, des gangs opérant dans les camps de déplacés internes ont profité de la baisse de la sécurité et des protections pour forcer les résidents à se soumettre à des actes sexuels payés.»