INFOGRAPHIE/Le Maroc et l'Algérie parmi les 5 premiers importateurs de blé de la région arabe en 2023-2024
Au cours de la campagne agricole 2023-2024, les importations de blé dans la région arabe ont continué à augmenter, avec des chiffres impressionnants pour les principaux pays consommateurs.
L'Égypte se positionne en tête avec un total de 12,3 millions de tonnes métriques, suivie de près par l'Algérie et le Maroc, deux des plus grands importateurs de blé dans la région.
Selon les données récentes du ministère américain de l'Agriculture (USDA), l'Algérie a importé 9,5 millions de tonnes métriques de blé, tandis que le Maroc a enregistré des importations de 6,2 millions de tonnes.
Ces chiffres témoignent de la forte dépendance de ces pays aux importations pour répondre à la demande intérieure, en raison de la production locale insuffisante pour couvrir les besoins alimentaires de leurs populations respectives.
En quatrième position, le Yémen, avec 4 millions de tonnes métriques, et en cinquième, le Royaume d'Arabie Saoudite, qui a importé 3,9 millions de tonnes, complètent le top 5 des plus grands importateurs de blé de la région arabe.
Le blé est un élément essentiel de l'alimentation dans de nombreux pays de la région, où il est un ingrédient de base dans la fabrication du pain, un aliment quotidien pour des millions de personnes. Les fluctuations des prix mondiaux du blé et les conditions climatiques, notamment les sécheresses, ont un impact direct sur la sécurité alimentaire et l'économie des pays importateurs.
Les chiffres montrent également l'importance stratégique de sécuriser les approvisionnements en blé, surtout dans des périodes de volatilité des marchés mondiaux.
Les autorités marocaines et algériennes sont ainsi confrontées à des défis pour garantir des stocks suffisants et maintenir des prix abordables, tout en cherchant à diversifier leurs sources d'approvisionnement.
Ces importations massives soulignent le rôle clé du commerce international dans la satisfaction des besoins alimentaires des pays arabes. La gestion des importations de blé demeure une priorité pour les gouvernements de la région, qui doivent veiller à renforcer leur résilience face aux crises agricoles mondiales.
