Les Tchadiens ont approuvé avec 86% des voix le projet d'une nouvelle Constitution
Les Tchadiens ont voté dimanche pour ou contre une nouvelle constitution. Celle-ci est censée préparer le terrain à un retour des civils au pouvoir. Le oui l'a emporté avec 86% des suffrages. Les résultats définitifs doivent être proclamés par la Cour Sup
Les hôpitaux de Gaza ont fait état de 68 morts suite au bombardement du camp de réfugiés d’al-Maghazi dans le centre de la bande de Gaza dimanche. Le chef de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déploré dimanche la "décimation" du système de santé de Gaza ravagée par la guerre. Il a réitéré son appel urgent à un cessez-le-feu.
La commission électorale a annoncé les résultats le dimanche 24 décembre. Les Tchadiens ont adopté à 86% une nouvelle Constitution dans le cadre d'un projet de loi soumis par la junte militaire au pouvoir depuis deux ans et demi, une étape-clé dans le retour des civils au pouvoir.
"Ils ont transformé les résultats, montés depuis longtemps pour les rendre publics aujourd'hui. C'est une honte pour le pays" dénonce auprès de l'AFP Yoyana Banyara, président du Bloc Fédéral qui a appelé à voter non au scrutin.
Pour Max Kemkoye, le président du Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP) qui appelait au boycott, "le taux de participation serait moins que ce que la CONOREC a annoncé, tout le monde a vu le jour du vote le boycott a été respecté."
Le taux de participation au référendum du 17 décembre est de 63,75%, a annoncé la commission électorale. L'institution se félicite de la bonne tenue du vote ne relevant que des "dysfonctionnement mineurs". "Les Tchadiens ont voté pour l'État unitaire fortement décentralisé à 86%. Cependant il faudrait aussi écouter les 14% des Tchadiens qui ont voté non à travers le message qu'ils veulent porter", relève le porte-parole de la coalition pour le oui.
Pour une partie de l'opposition et de la société civile, ce scrutin s'apparente à un plébiscite destiné à préparer l'élection du président de transition, le général Mahamat Idriss Déby Itno et perpétuer une "dynastie" initiée par son défunt père il y a 33 ans, déjà à l'issue d'un coup d'État, selon France 24.