Conflit Israël-Liban : Netanyahu promet des frappes continues contre le Hezbollah
Tandis que la communauté mondiale redoute une escalade régionale potentielle dans ce conflit, la France demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a annoncé mardi 24 septembre qu'Israël continuerait de frapper le Hezbollah au Liban, alors que les échanges de tirs transfrontaliers entre l'armée israélienne et le mouvement terroriste se poursuivent.
"Nous continuerons à frapper le Hezbollah. Et je dis au peuple libanais : notre guerre n'est pas contre vous, notre guerre est contre le Hezbollah", a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée par son bureau.
Dans la foulée, Israël a annoncé une nouvelle vague de frappes "massives" sur des cibles du mouvement terroriste.
Cette déclaration de Benyamin Nétanyahou intervient au lendemain des frappes israéliennes sur le Liban, qui ont fait lundi 558 morts, dont 50 enfants et 94 femmes.
Joe Biden met en garde contre une "guerre généralisée"
Le président américain a aussi estimé qu'il était "maintenant temps" de finaliser un accord de cessez-le-feu à Gaza, lors de son allocution aux Nations unies à New York.
"Une guerre généralisée n'est dans l'intérêt de personne. Même avec l'escalade de la situation, une solution diplomatique est toujours possible", a-t-il dit.
Six morts dans une frappe israélienne à Beyrouth, dont un haut responsable du Hezbollah
Six personnes ont été tuées dans un raid israélien sur la banlieue sud de Beyrouth, selon le ministère libanais de la Santé. Dans un communiqué, il fait aussi état de "15 blessés" et évoque un bilan "préliminaire".
L'armée israélienne a de son côté affirmé avoir "éliminé" un haut responsable du mouvement libanais Hezbollah, Ibrahim Mohammed Kobeissi.
Elle a aussi frappé dans la nuit "des dizaines de cibles" du mouvement terroriste Hezbollah "dans de nombreuses régions du sud du Liban".