Frappes aériennes sur le passage frontalier Liban-Syrie (VIDEO)
L'armée israélienne a mené vendredi matin une frappe sur la zone de "Al-Masnaa" à l'est du Liban, qui abrite le passage frontalier avec la Syrie, entraînant la coupure de la route internationale et la suspension des activités au passage.
Le ministre des Travaux publics et des Transports, Ali Hamieh, a informé un correspondant de l'Agence Anadolu qu'une frappe israélienne sur le passage d'Al-Masnaa a entraîné son arrêt, sans donner plus de détails.
L'Agence nationale de presse libanaise a déclaré brièvement : "L'aviation de guerre ennemie a attaqué la région d'Al-Masnaa, entraînant la coupure de la route internationale (entre les deux pays)".
Le passage d'Al-Masnaa est situé dans la région de la Bekaa, à l'est du Liban, et est l'un des passages les plus importants pour le transit entre le Liban et la Syrie.
Jeudi, un porte-parole de l'armée israélienne pour les médias arabes, Avichay Adraee, a déclaré dans un communiqué "avoir découvert une tentative du Hezbollah d'utiliser le passage civil d'Al-Masnaa, à la frontière entre la Syrie et le Liban, pour transporter des moyens de combat à l'intérieur du Liban".
Adraee a appelé le Liban à "procéder à une inspection rigoureuse des camions passant par les passages civils et à renvoyer les camions et les véhicules transportant des moyens de combat en Syrie".
Suite à ces allégations, le ministre Hamieh a tenu jeudi une conférence de presse dans la capitale, Beyrouth, où il a rejeté les allégations israéliennes concernant le passage.
Le ministre a déclaré que "les camions traversant le passage d'Al-Masnaa et tout autre passage frontalier entre la Syrie et le Liban sont soumis à un contrôle et à une vérification", selon l'Agence nationale libanaise.
Il a ajouté : "Les marchandises à l'intérieur des camions sont vérifiées et inspectées par les douanes, puis soumises à toutes les inspections par les ministères concernés. Après avoir obtenu les approbations des autorités compétentes et satisfait aux conditions légales, elles passent ensuite au service de sécurité générale pour une vérification et une confirmation, en plus de la présence de l'armée libanaise pour des contrôles de sécurité".