France : Macron quitte Doha et rejoint le porte-avions Charles de Gaulle pour Noël
Le président français s'envole directement de Doha pour l’Égypte d'où il embarquera à bord du fleuron de la Marine nationale française.
Lundi soir il s’exprimera devant les marins du porte-avions a propos de sa "confiance et son soutien" aux forces armées et se "fera rendre compte" de la mission du Charles de Gaulle, a indiqué l’Élysée.
Il dormira à bord de ce géant d'acier avant de rejoindre mardi la Jordanie.
Le porte-avions Charles de Gaulle participe à la fois au renforcement de la posture de défense et de dissuasion de l'Otan face à la Russie, sur fond de guerre en Ukraine, et à la lutte contre le terrorisme en Irak et Syrie.
"C'est vraiment un outil d'agilité stratégique. Selon l'évolution de la situation, il peut basculer de la Méditerranée à la mer Rouge ou l'océan Indien", souligne la présidence française.
C’est le plus grand bâtiment de la Marine française, qui a quitté Toulon le 15 novembre, on y trouve des frégates, pétroliers ravitailleurs, d'un sous-marin nucléaire et d'avions de patrouille maritime.
Pour les derniers Noëls des troupes, Emmanuel Macron s'était rendu en Afrique (Tchad en 2018, Côte d'Ivoire en 2019).
En 2020 et 2021, il avait dû y renoncer en raison de la pandémie de Covid-19.
L'an dernier, les relations s'étaient en outre fortement détériorées avec Mali, où le chef de l'État avait prévu de se rendre.
La France a depuis en partie réorienté sa présence militaire sur le front oriental de l'Otan, face à la menace russe, et réduit la voilure au Sahel où elle a mis fin à l'opération antiterroriste Barkhane.
Depuis l'offensive russe en Ukraine, le 24 février, elle dirige une mission en Roumanie, aux avant-postes du conflit ukrainien, où elle a déployé 900 hommes, une vingtaine de véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) et treize chars Leclerc.
Des avions de chasse français contribuent aussi régulièrement à sécuriser le ciel polonais et des pays baltes.
La France assure également des missions de sécurisation en mer Noire avec des moyens aéronavals.
Au Sahel, l'armée française a quitté le Mali en août, après neuf ans de présence, poussée par la junte
Rapporte Le Figaro .