Macron : la France n'a pas vraiment besoin actuellement du gaz algérien
Le président français, Emmanuel Macron, a entamé jeudi une visite officielle de trois jours en Algérie, destinée à tourner la page des brouilles et à «refonder» une relation qui reste marquée par le poids du passé.
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Emmanuel Macron : «Nous ne sommes pas dans la situation de beaucoup d’autres pays où le gaz algérien est quelque chose qui peut changer la donne»
Emmanuel Macron estime que la recherche de «la vérité» et de «la reconnaissance» était plus importante que la «repentance» sur les questions de la colonisation et de la guerre d'Algérie qui empoisonnent la relation entre Paris et Alger.
«J'entends souvent que, sur la question mémorielle et la question franco-algérienne, nous sommes sommés en permanence de choisir entre la fierté et la repentance. Moi, je veux la vérité, la reconnaissance (car) sinon on n'avancera jamais», a déclaré le président français lors d'un point presse à Alger au deuxième jour de sa visite en Algérie.
«Nous souhaitons améliorer notre coopération pour lutter contre l'immigration clandestine», a déclaré le chef de l'Etat.
Le chef de l'Etat est arrivé au cimetière européen Saint-Eugène, le principal de la capitale du temps de la colonisation française de l'Algérie. Il a déposé une gerbe devant un monument aux «morts pour la France», pendant que retentissait la «sonnerie aux morts» avant la Marseillaise entonnée par le choeur de l'armée française, selon CNews.
Le président de la République, Emmanuel Macron, a posté ce matin sur son compte Twitter un message traduit en langue arabe «Par notre passé commun, par notre présent partagé et par tous les défis futurs, l'Algérie est un pays essentiel pour la France. Renforcer et renouveler notre partenariat, nous le devons à la jeunesse de France, à la jeunesse d'Algérie».