Macron: les programmes des "extrêmes" mènent "à la guerre civile" en France
Le président français a mis en garde ce lundi contre la menace d’une «guerre civile» qui planerait sur la France en cas de victoires des «extrêmes» aux législatives des 30 juin et 7 juillet.
Les programmes des «deux extrêmes» mènent «à la guerre civile», a affirmé Emmanuel Macron dans un podcast diffusé lundi dans lequel il fustige le Rassemblement national, La France insoumise «et ceux qui les suivent».
«La réponse de l'extrême droite» en matière d'insécurité, «parce qu'elle renvoie les gens ou à une religion ou à une origine, c'est en ça qu'elle divise et qu'elle pousse à la guerre civile», a dit le chef de l'Etat dans le podcast Génération Do It Yourself. En face, La France insoumise propose «une forme de communautarisme», «mais ça c'est aussi la guerre civile derrière», a-t-il ajouté.
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Mélenchon ne sera pas premier ministre
Par ailleurs, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon «n'est pas le leader du Nouveau Front populaire et il ne sera pas premier ministre», a déclaré lundi la patronne des Écologistes Marine Tondelier à l'AFP.
Au sein des différents partis qui composent l'alliance de gauche, le PS, LFI, le PCF et les Écologistes, «il y a un accord pour dire que le premier ministre devra être trouvé au consensus parmi les différentes forces politiques», a-t-elle affirmé, précisant que le candidat devra convenir aux quatre partis.
En outre, les candidats des Écologistes aux élections législatives anticipées se désisteront au second tour au profit d'un candidat «qui respecte les valeurs de la République» en cas de possibilité de victoire du Rassemblement national, a annoncé lundi la patronne du parti, Marine Tondelier, à l'AFP.
«À chaque fois qu'un candidat écologiste, membre du Front populaire, arrivera en troisième position, il se retirera au profit du candidat qui respecte les valeurs de la République pour battre l'extrême droite», a-t-elle déclaré, précisant attendre dorénavant «la même clarté de l'ensemble des forces politiques qui se disent républicaines».