Mandats d'arrêt demandés contre Netanyahu et des dirigeants du Hamas : la France "soutient" la CPI
Dans une déclaration émise dans la nuit de lundi à mardi, le ministère français des Affaires étrangères, le Quai d'Orsay, a réaffirmé le soutien de la France à la Cour pénale internationale (CPI) malgré les récents développements controversés.
Le procureur de la CPI a récemment demandé des mandats d'arrêt à l'encontre de dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, ainsi que des membres du mouvement palestinien Hamas.
La France a tenu à souligner son engagement en faveur de l'indépendance de la CPI et de la lutte contre l'impunité dans toutes les situations.
Pour Israël, la France a exprimé ses préoccupations concernant le respect du droit international humanitaire, notamment en ce qui concerne les pertes civiles dans la bande de Gaza et l'accès humanitaire insuffisant. La France a réaffirmé la nécessité d'une solution politique durable pour rétablir la paix dans la région.
Les demandes de mandats d'arrêt contre des dirigeants israéliens et membres du Hamas ont suscité des réactions diverses sur la scène internationale. Alors que la France maintient son soutien à la CPI, le président américain Joe Biden a pris position en faveur d'Israël, qualifiant la demande de mandats d'arrêt de "scandaleuse". Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a également critiqué cette démarche, la qualifiant de "honteuse".
En France, certains leaders de la gauche ont salué l'annonce de la CPI, soulignant l'importance de la justice internationale dans la lutte contre l'impunité. Ces réactions contrastées témoignent des tensions et des enjeux complexes entourant les actions de la CPI dans la région.