Le Maroc compte devenir un acteur majeur dans la production de l’hydrogène vert en Afrique du Nord

Le Maroc veut devenir un acteur majeur du secteur de l'hydrogène vert en Afrique du Nord, via la production d'engrais, secteur dont le pays est l’un des leaders mondiaux.
Le directeur général délégué de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), Tarik Hamane, a indiqué que le Maroc, avait adopté une stratégie afin de produire l’hydrogène vert en grande quantité, en s’appuyant ainsi sur ses énormes ressources solaires et éoliennes, précisant que de nombreux investisseurs australiens, indiens, allemands, français ou britanniques ont exprimé leur souhait d’investir dans ce secteur au Maroc.
L’Office chérifien du phosphate compte produire en 2027 un million de tonnes d’"ammoniac vert" (à partir d’hydrogène vert), et le triple en 2032. Du coup, Lancer une filière d’hydrogène vert nécessite une électricité peu onéreuse face à des pays rivaux comme la Mauritanie ou l’Égypte.
L’Algérie et la Tunisie dans la course aussi
Selon un rapport du cabinet Deloitte paru cet été, l’Afrique du Nord sera la première région du monde exportatrice d’hydrogène vert en 2050, vu que la feuille de route de l’Algérie pour l’hydrogène vert prévoit "une production annuelle d’un million de tonnes en 2040, destinée à l’export vers le marché européen" et 250.000 tonnes pour la consommation interne.
De plus, elle ambitionne de devenir un acteur majeur en matière d’énergie solaire et éolienne.
Quant à la Tunisie, elle sera "capable d’exporter entre 5,5 et 6 millions de tonnes d’hydrogène vert vers l’Europe, à l’horizon 2050 à condition de majorer sa production d’électricité propre de 3% à 35% d’ici 2030.