Meta assigné en justice par des éditeurs et auteurs français

Meta, la société mère de Facebook, est actuellement assignée en justice par plusieurs organisations françaises représentant des éditeurs et des auteurs.
Cette action en justice porte sur l'utilisation présumée de livres français pour entraîner l'intelligence artificielle "Llama", sans autorisation préalable des ayants droit.
Les principales organisations impliquées dans cette procédure sont le Syndicat National de l'Édition (SNE), le Syndicat National des Auteurs et Compositeurs (SNAC), et la Société des Gens de Lettres (SGDL).
L'objectif des plaignants est clair : obtenir une compensation financière pour les auteurs dont les œuvres ont été utilisées à leur insu pour entraîner l'IA de Meta.
Après un an de collecte de preuves, les organisations ont déposé leur plainte, estimant que l'utilisation des livres sans rémunération ni accord préalable porte atteinte aux droits des auteurs.
La défense de Meta repose sur l'argument du "fair use", un principe du droit américain qui permet une utilisation limitée de contenus protégés par le droit d'auteur dans un but éducatif, de recherche ou critique, entre autres.
Meta soutient que l'utilisation de ces œuvres entre dans le cadre de ce droit, ce qui, selon l'entreprise, justifie l'absence de rémunération ou d'autorisation.
Cette affaire soulève des questions importantes sur la manière dont les intelligences artificielles sont entraînées avec des œuvres protégées par le droit d'auteur et sur les droits des créateurs face à de telles technologies.
Les résultats de cette procédure pourraient avoir des répercussions importantes pour l'avenir de l'utilisation des contenus culturels dans le développement de l'IA.