Mort d’Alain Delon : ses enfants ont remercié le public pour les hommages rendus à leur père
Les trois enfants d’Alain Delon, Anthony, Anouchka et Alain-Fabien, ont ce mercredi, remercié le public pour les hommages rendus à leur père depuis son décès. Ses obsèques auront lieu samedi prochain à 16 h, ont-ils par ailleurs confirmé.
« Nous sommes extrêmement touchés et émus par la ferveur et l’affection dont a fait preuve son public en France et dans le monde », ont déclaré les trois enfants de l’acteur, dans un message adressé à l’Agence France Presse.
Un communiqué commun qui n’est pas anodin puisque les derniers mois de la vie de l’acteur avaient été marqués par de vives disputes entre ses enfants
Hommages, fleurs, registres*
Le décès de l’icône du cinéma français a donné lieu à une pluie d’hommages en France mais aussi dans de nombreux pays étrangers, dont l’Italie et le Japon.
Ce lundi, des anonymes sont venus à Douchy, devant la grille de la propriété de l’acteur, pour signer les registres de condoléances mis à disposition du public pour y inscrire un hommage, Certains y déposaient des fleurs ou des dessins représentant la star. Sous l’œil des caméras et appareils photos, Anouchka Delon a fait une sortie remarquée devant les grilles couvertes de bouquets, réconfortant des personnes présentes.
Des obsèques à huis clos
Les obsèques d’Alain Delon se tiendront samedi à huis clos dans la chapelle privée de sa propriété à Douchy (Loiret) à 16 h, ont précisé ses enfants à l’Agence de presse.
Au total, seule une cinquantaine d’invités sont conviés à cette cérémonie, qui sera conduite par l’ancien évêque Jean-Michel Di Falco.
Comme le rappelle l’AFP, en 2016, une ancienne accusation avait ressurgi à l’encontre du prélat: un homme l’avait assigné au civil après s’être dit victime de viols et agressions sexuelles sur une période courant de 1972 à 1975, à l’époque où le père di Falco dirigeait un collège parisien. L’ancien prêtre du diocèse de Paris a toujours fermement démenti ces allégations, objets d’un classement sans suite puis d’un refus d’informer en 2002 pour cause de prescription.