Mort d’Émile : de nouveaux ossements retrouvés, des analyses en cours
Le suspense continue… Chute accidentelle, homicide involontaire, meurtre ? Beaucoup de questions subsistent sur la mort du petit garçon.
Dans les dernières heures, des éléments du squelette ont été découverts à proximité du lieu où une partie du crâne de l’enfant a été retrouvée fin mars. Après les découvertes, fin mars, d’une partie du crâne d’Émile et de vêtements que l’enfant portait le jour de sa disparition, les investigations sur le terrain se poursuivent. Et elles se révèlent fructueuses.
L’enquête progresse dans l’affaire du petit Émile. De nouveaux ossements appartenant à l’enfant de deux ans et demi ont été retrouvés il y a quelques jours par les gendarmes de la section de recherches de Marseille, a appris le Figaro auprès d’une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien .
Mort d'Émile : Prolongation de l'interdiction d'accès au Haut-Vernet
Ces éléments du squelette ont été découverts à proximité du lieu où une partie du crâne d'Émile a été retrouvée, fin mars, ainsi que des vêtements que l’enfant portait le jour de sa disparition. Les ossements se trouvaient à moins de deux kilomètres du hameau du Haut-Vernet et les analyses révèlent qu'ils ont été laissés exposés à l'air libre, sans être enfouis.
Selon le Parisien, les analyses de ces nouveaux ossements sont en cours à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) dans leurs locaux à Pontoise (Val-d'Oise). Les experts de l'IRCGN sont repartis du Haut-Vernet entre samedi et dimanche, estimant être allés au bout de ce qu'ils pouvaient réaliser sur le terrain.
Les découvertes du crâne et de quelques vêtements du petit Émile donnent certes quelques indications, mais rien ne permet toujours d'expliquer comment ce garçonnet de deux ans et demi a disparu puis trouvé la mort début juillet, dans un minuscule hameau des Alpes-de-Haute-Provence. «Ces seuls os ne permettent pas de dire quelle est la cause de la mort d'Émile», a concédé le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, lors d'un point presse mardi 2 avril.