Mouna Limam, l'influenceuse algérienne impliquée dans une affaire de drogue
Ce lundi, le tribunal de Dar El Beida à Alger a décidé de placer en détention provisoire Mouna Limam, une influenceuse très populaire sur les réseaux sociaux, dans le cadre d'une affaire de drogue à laquelle la jeune femme de 20 ans est mêlée.
Le tribunal a reporté le procès à la semaine prochaine en raison de l'absence de deux autres accusés, identifiés par les initiales "B.K." et "K.M.Y.", respectivement résidents d'Oran et d'Alger.
Lors de l'audience, la défense de Mouna Limam a plaidé en faveur de sa libération provisoire, affirmant que l'influenceuse serait en mesure de comparaître devant le tribunal pour la suite des procédures.
Cependant, le procureur a insisté sur la nécessité de maintenir l'accusée en détention provisoire, l'accusant de détention de drogues et de substances psychotropes en vue de leur distribution, un crime sévèrement réprimé par la loi algérienne.
Par ailleurs, après un interrogatoire officiel, Mouna Limam a été présentée devant le tribunal et a admis une consommation régulière de Tramadol, un analgésique opiacé souvent utilisé de manière détournée.
Elle a cependant nié toute intention de trafic. Selon ses déclarations, elle aurait acheté du Tramadol à "B.K." à Oran avant de rentrer à Bouira, et aurait également acquis du cannabis auprès de "Q.M. Y", qui est toujours introuvable à ce jour.
Mouna Limam a été appréhendée il y a trois jours à l'aéroport Houari Boumediene à son retour d'Oran. Lors de la fouille, les autorités ont saisi 30 comprimés de Tramadol, une quantité de cannabis et une somme de 8 millions de dinars.
L'influenceuse avait dissimulé ces substances sur son corps dans l'espoir de les faire passer inaperçues lors des contrôles de sécurité à l'aéroport. Une enquête est en cours pour élucider tous les aspects de cette affaire.
Mouna Limam au juge : "Je suis habituée à prendre des comprimés de Tramadol"
La prévenue a affirmé devant le tribunal que les drogues et les substances psychotropes trouvées en sa possession étaient destinées à un usage personnel, soulignant qu'elle était habituée à prendre des comprimés de Tramadol et niant catégoriquement toute implication dans le trafic de ces substances.
Elle a également déclaré de manière explicite devant le juge avoir acheté les substances psychotropes auprès de l'accusé "B.K" d'Oran avant de se rendre chez elle à Bouira.
De plus, elle a acquis un morceau de cannabis auprès du deuxième accusé, nommé "Q.M. Yassine", qui reste recherché en compagnie du premier accusé.
La prévenue "Limam" s'est retrouvée impliquée dans une affaire délicate qui a suscité l'intérêt de ses followers, notamment sur les réseaux sociaux, après avoir été arrêtée à l'aéroport Houari Boumediene il y a trois jours, alors qu'elle rentrait de Oran vers son domicile familial à Bouira.
Lors de la fouille de la prévenue et de son passage au scanner, une quantité significative de substances psychotropes de type "Tramadol", estimée à 30 comprimés, ainsi qu'un morceau de cannabis communément appelé "zatla" par les toxicomanes, et une somme d'argent de 80 millions de centimes ont été découverts.
La prévenue a délibérément dissimulé les substances illicites dans une zone sensible de son corps pour les camoufler, pensant ainsi pouvoir passer inaperçue à l'aéroport avec ces substances.
Par conséquent, la personne concernée a été soumise à une fouille corporelle, les substances illicites ont été saisies, elle a été soumise à une expertise et a été renvoyée pour enquête.