Mpox : la désinformation alimente la peur sur les réseaux sociaux
L'émergence récente des cas de mpox (variole du singe) a suscité une vague de désinformation qui se propage à grande vitesse sur les réseaux sociaux, exacerbant les craintes et semant la panique parmi le public.
Face à la recrudescence des infections, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dû déclarer une urgence de santé publique de portée internationale, notamment en raison des flambées de cas en République démocratique du Congo, au Burundi, au Kenya, au Rwanda, en Ouganda, ainsi qu'en Suède et au Pakistan.
Cependant, cette situation alarmante s'accompagne d'une multiplication de fausses informations, qui exploitent l'anxiété générale pour se répandre plus rapidement que le virus lui-même.
Parmi les intox les plus répandues, une vidéo virale prétend montrer le premier cas de mpox en France, où l’on voit un homme, le visage couvert d'éruptions cutanées, discuter des symptômes du virus.
Cette vidéo, qui a été visionnée plus de deux millions de fois, est en réalité trompeuse. Elle provient du compte TikTok d’un formateur en secourisme, qui utilise le maquillage pour simuler des maladies dans un but pédagogique. L’homme n’a donc jamais été atteint par la variole du singe.
De la même manière, des rumeurs infondées circulent affirmant que le virus aurait été détecté dans les eaux usées de deux quartiers de San Francisco. Ces allégations sont souvent accompagnées d’une vidéo montrant un homme torse nu exhibant des éruptions cutanées, renforçant ainsi la confusion parmi les internautes.
Cette désinformation souligne à quel point il est crucial de vérifier la véracité des informations avant de les partager, surtout en période de crise sanitaire. Il est impératif de se fier aux communiqués des autorités sanitaires et des sources officielles pour éviter de contribuer à cette désinformation qui peut avoir des conséquences graves sur la gestion de l’épidémie et la santé publique.