Coupe du Monde 2022 : Blessé la semaine dernière, le Brésil s'inquiète pour Neymar
Blessé la semaine dernière face à la Serbie, Neymar fait son maximum pour revenir le plus vite possible. Mais au Brésil, on s'inquiète pour lui. On a même peur qu'il mette plus de temps que prévu pour revenir.
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Le chef de l'État français continue de concilier cet « en-même-temps » diplomatique en organisant le 13 décembre à Paris une conférence de soutien à la résistance civile de l'Ukraine tout en promettant de reparler, « dans les prochains jours », à Vladimir Poutine. Or Washington semble se rapprocher de cette position depuis que son chef d'état-major, le général Mark Milley, a évoqué une possible fenêtre d'opportunité pour des négociations, selon footmercato.
Mais Emmanuel Macron veut aussi une « resynchronisation » de la réponse économique, des deux côtés de l'Atlantique, à la crise provoquée par le conflit et, plus largement, en matière de transition écologique et de compétition avec la Chine.
Sur ce dernier point, crucial pour Joe Biden qui voit dans la rivalité avec Pékin son principal axe de politique étrangère, un haut responsable de la Maison-Blanche a reconnu que les positions des Américains et des Européens n'étaient pas « identiques », mais que tous partageaient la volonté de « jouer une partition commune en réponse à la Chine ».
Le principal sujet de friction devrait être commercial : Paris cherche la parade à « l'Inflation Reduction Act » (IRA), qui prévoit des investissements massifs pour la transition énergétique – accompagnés de généreuses subventions pour les véhicules électriques, batteries et énergies renouvelables produits aux États-Unis.
« Nous ne resterons pas les bras croisés » face à ce plan d'investissement jugé protectionniste, a assuré la Première ministre française Élisabeth Borne. La Maison-Blanche veut calmer le jeu : « Nous sommes tout à fait prêts à avoir cette conversation et à trouver un moyen d'aborder ces inquiétudes », a dit John Kirby.
Si le président Macron espère obtenir des « exemptions » pour quelques industries européennes, il sait qu'il est improbable que Joe Biden revienne sur l'architecture de ce plan crucial pour son bilan. L'idée est donc plutôt d'en tirer les leçons pour aller défendre une politique semblable auprès des Européens.