Une niçoise comdanée à une peine de prison pour avoir harcelé le rappeur spooking
La jeune femme qui avait rencontré le rappeur à l'issue d'un concert à Dubaï était allée jusqu'à falsifier une ordonnance de son gynécologue pour prétendre qu'elle était enceinte de l'artiste.
Une Niçoise de 33 ans qui avait cyberharcelé le rappeur Soolking a été condamnée à Nice à 18 mois de prison, dont six mois à effectuer sous bracelet électronique et à 30.000 euros de dommages et intérêts, a appris l'AFP auprès du parquet.
La jeune femme qui avait rencontré le rappeur à l'issue d'un concert à Dubaï était allée jusqu'à falsifier une ordonnance de son gynécologue pour prétendre qu'elle était enceinte de l'artiste, a indiqué l'avocate de l'artiste, Fanny Colin, confirmant une information du quotidien Nice-Matin.
Placée à deux reprises en garde à vue puis sous contrôle judiciaire, qu'elle "n'avait pas respecté" selon l'avocate, la jeune femme a comparu le 15 juin devant le tribunal correctionnel de Nice.
Un "symptôme d'érotomanie"
Aux termes du délibéré rendu en début de semaine, la Niçoise a été condamnée à 18 mois d'emprisonnement dont 12 mois avec sursis probatoire pendant 2 ans, avec obligation de travail et de soins et interdiction de contact avec la partie civile, a indiqué le parquet.
Elle effectuera ses six mois de prison ferme sous bracelet électronique. Elle devra également verser 30.000 euros de dommages et intérêts à Soolking, qui a indiqué, via son avocate, qu'il verserait l'intégralité de la somme à une association luttant contre le harcèlement en ligne.
Selon Me Colin, une expertise psychologique avait permis d'établir que la jeune femme était "parfaitement responsable" mais souffrait d'un "symptôme d'érotomanie", trouble psychologique qui caractérise une personne convaincue d'être aimée par une autre.