Nicolas Sarkozy, sa petite pique à Ségolène Royal ...
Lors d’une commission d’enquête de l’Assemblée nationale organisée le 16 mars, Nicolas Sarkozy a critiqué l’ancienne décision de François Hollande de fermer une centrale nucléaire, en s’en prenant également à Ségolène Royal.
Jeudi 16 mars, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont été auditionnés, tour à tour, par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale concernant les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France.
Les anciens présidents de la République en ont profité pour se tacler, même à distance, comme on peut le voir dans une vidéo de BFMTV.
L’époux de Carla Bruni a en effet sauté sur l’occasion pour s’en prendre à l’ex-compagne de son successeur.
"Je me souviens du texto carillonnant de madame Royal : ‘Promesse tenue’, au moment de la décision de fermer Fessenheim", a lancé Nicolas Sarkozy.
Pour rappel, cette centrale nucléaire située dans le Haut-Rhin a été mise à l’arrêt en juin 2020, après la loi du 17 août 2015, liée à la transition énergétique pour la croissance verte. Cela faisait partie du programme de François Hollande lors de sa campagne présidentielle de 2012.
Et, visiblement, malgré le temps qui s’est écoulé depuis ce choix, l’ancien chef de l’État ayant commencé son quinquennat en 2007 continue de voir d’un mauvais œil celui-ci.
"Si le nucléaire est dangereux, pourquoi ne fermer que Fessenheim ?" a lancé le prédécesseur de François Hollande, avant d’ajouter : "Il faut être tombé sur la tête pour faire une chose comme ça !"
Lors de son audition par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, Nicolas Sarkozy a ensuite estimé que si ce type d’énergie était réellement risqué, il aurait fallu "tout fermer". "Pourquoi, il faut sauver que les Alsaciens ?" a-t-il également balancé.
En mars 2015, un peu avant que la mise à l’arrêt de la fameuse centrale soit demandée officiellement par François Hollande, le mari de Carla Bruni avait accusé son successeur de mettre en place une "combine politique" pour "mendier quelques voix" aux écologistes, comme le rapportait notamment Le Point.
Il avait également déploré le coût de ce démantèlement. Ségolène Royal, quant à elle, alors ministre de l’Environnement, lui avait reproché de créer une "polémique huit, dix jours avant les élections [départementales]".