France : Nicolas Sarkozy tacle violemment François Hollande
Le jeudi 16 mars, Nicolas Sarkozy a été entendu par la commission d'enquête parlementaire sur la souveraineté énergétique de la France.
Au cours de son audition, l’ancien président de la République n’a pas mâché ses mots pour dénoncer les décisions prises par son successeur François Hollande sur la question du nucléaire.
Nicolas Sarkozy n’a pas eu la langue dans sa poche.
Auditionné ce jeudi 16 mars à l’Assemblée nationale par la commission d'enquête parlementaire pour "établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France", l’ancien président de la République s’en est donné à cœur pour étriller les décisions de son successeur François Hollande sur le sujet.
Et pour cause, ce dernier a quelque peu contrarié les plans qu’avait imaginés Nicolas Sarkozy concernant le développement du nucléaire.
Lors d’un déplacement dans le Creusot, le 3 juillet 2008, l’époux de Carla Bruni avait annoncé "la construction d’un second réacteur nucléaire de nouvelle génération", comme il l’a rappelé lors de son audition.
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Ce projet, l’homme politique de 68 ans souhaitait le mettre en place afin de contrer "la flambée du prix des hydrocarbures".
"Donc la réaction normale et de bon sens consistait à dire : ‘On va avoir besoin d’énergie, l’énergie fossile devient de plus en plus cher, ça explose, renforçons nos capacités nucléaires", s’est défendu Nicolas Sarkozy. Dès lors, l’ancien chef de l’État a décidé d'installer "un second site EPR" à Penly et de "muscler la filière pour avoir plus d’ingénieurs nucléaires".
Nicolas Sarkozy n’a pas eu la langue dans sa poche. Auditionné ce jeudi 16 mars à l’Assemblée nationale par la commission d'enquête parlementaire pour "établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France", l’ancien président de la République s’en est donné à cœur pour étriller les décisions de son successeur François Hollande sur le sujet.
Et pour cause, ce dernier a quelque peu contrarié les plans qu’avait imaginés Nicolas Sarkozy concernant le développement du nucléaire.
Lors d’un déplacement dans le Creusot, le 3 juillet 2008, l’époux de Carla Bruni avait annoncé "la construction d’un second réacteur nucléaire de nouvelle génération", comme il l’a rappelé lors de son audition.
Ce projet, l’homme politique de 68 ans souhaitait le mettre en place afin de contrer "la flambée du prix des hydrocarbures".
"Donc la réaction normale et de bon sens consistait à dire : ‘On va avoir besoin d’énergie, l’énergie fossile devient de plus en plus cher, ça explose, renforçons nos capacités nucléaires", s’est défendu Nicolas Sarkozy.
Dès lors, l’ancien chef de l’État a décidé d'installer "un second site EPR" à Penly et de "muscler la filière pour avoir plus d’ingénieurs nucléaires".
Cependant, cette idée a d’abord été mise de côté par François Hollande lors de son élection à la tête du pays en 2012.
Dès lors, l’ancien chef de file de l’UMP n’a pu s’empêcher de lancer une petite pique à son successeur.
"Je rappelle que ce projet a été arrêté par François Hollande", a souligné Nicolas Sarkozy encore surpris par la décision du mari de Julie Gayet. Et d’ajouter en levant les bras en signe d’incompréhension :
"Pourquoi ? Personne n’en sait rien."
Dès lors, cette décision n’a pas été sans conséquence selon l’ancien maire de Neuilly-sur-Seine :
"On a perdu douze ans", a-t-il lancé comme s’il s’adressait à François Hollande. Avant de lancer un nouveau tacle à dernier :
"Là, ce n’est pas un problème d’ingénieur, ce n’est pas un problème de moteur, ce n’est pas un problème d’organisation.
Ce n’est pas du tout ça ! Tout était possible (…) Pourquoi donc revenir là-dessus ?" Nicolas Sarkozy a la rancune tenace...
À son tour auditionné par la commission d’enquête parlementaire, François Hollande en a profité pour défendre son bilan et contre-attaquer les accusations balancées par son prédécesseur.
"Tout au long de mon mandat, j'ai défendu la filière nucléaire tout en travaillant pour qu'elle puisse être complétée par une montée des énergies renouvelables.", a-t-il déclaré. Avant d’ajouter :
"Il ne s'agissait pas de réduire la capacité de production du nucléaire, mais de favoriser le renouvelable en plus du nucléaire."
Et pour cause, Nicolas Sarkozy l’a accusé d’avoir détruit la filière nucléaire, et d’être "aller dans le mur en klaxonnant". L’ambiance était quelque peu électrique au sein de l’Assemblée.