Équipe de France : Homophobie, racisme, sexisme... Noël le Graët entendu devant l'Assemblée nationale
Noël Le Graët a été convoqué pour témoigner devant l'Assemblée nationale dans le cadre de l'enquête sur les dysfonctionnements au sein des fédérations sportives françaises.
Après avoir quitté son poste de président de la FFF suite à une plainte de harcèlement moral et sexuel, Noël Le Graët était présent devant l’Assemblée nationale pour répondre à certaines questions concernant les défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport.
Au début de l’auditoire, la présidence de la commission a demandé à NLG plus d’informations concernant son retrait : « C'est un brassage médiatique immérité. Je n'ai rien fait de mal, à personne. J'en avais assez des article, il y a avait des contre-vérités et j'ai une famille. Je ne m'exprimerais pas plus longtemps sur ce dossier car mes avocats ont demandé à ce que le rapport d'audit soit annulé. »
Accusé d’harcèlement moral et sexuel, il dément : « Pas de faits à rapporter. J'ai trop de respect pour la Fédération et pour les femmes. Brigitte Henriques était une femme. J’ai prêté serment sous réserve que l'on reste dans le cadre des questions autorisées par mes avocats. Je ne parlerai pas de ça. »
« L'homophobie, je regrette d'avoir employé ces mots »
« L'homophobie, je regrette d'avoir employé ces mots. Au stade, ces mots on ne se rend pas bien compte de leur portée. J'ai pris un savon de ma fille puis j'ai visté des centres qui luttent contre l'homophobie", a déclaré Noël le Graët.
Avant d'ajouter :"Je me suis senti triste et maladroit. Je suis sûr que ces débiles qui crient ces mots ne sont pas homophobes mais bêtes".
Sur le racisme dans le foot
« Sur le racisme, j'ai toujours été proche de l'Afrique. J'ai toujours aidé via la FIFA cette collaboration avec l'Afrique. Je regrette de ne pas avoir pu faire aller jouer les Bleus en Algérie. Je rejette le racisme mais j'ai dit qu'il fallait peut-être arrêter les matchs. Aujourd'huil le gros problème ce sont les violences entre supporters de clubs différents", a-t-il lancé.
"En revanche, sur les jeunes binationaux, cela ne me gêne pas quand ils rentrent chez eux pour être auprès de certains membres de leur famille", a-t-il ajouté. Selon Onzemondial.