INFOGRAPHIE/Nombre total des brevets déposés dans les pays du Maghreb
L'OMPI a révélé que le Maroc était en tête de la liste des pays du Maghreb en termes de nombre de demandes internationales de brevets déposées en vertu du Traité de coopération en matière de brevets qu'elle gère.
Selon le classement de l'OMPI, le Maroc occupe la première place dans la région du Maghreb et la quatrième place dans le monde arabe avec 39 demandes, contre 34.
L'Algérie suit avec 12 demandes, puis la Tunisie avec 6 demandes, tandis que la Libye n'a déposé aucune demande, contrairement à sa demande d'une demande. Le nombre de brevets déposés par le Maroc est inférieur à celui enregistré dans de nombreux pays ayant le même niveau économique ou légèrement supérieur, comme c'est le cas pour l'Égypte où le nombre de brevets s'élève à 43.
Selon les chiffres de l'OMPI, 17 pays arabes ont soumis un total de 517 brevets, mais la part du lion revient à l'Arabie Saoudite qui a déposé à elle seule 296 brevets, un chiffre supérieur à celui des 16 autres pays arabes réunis (221 brevets).
Les Émirats arabes unis arrivent en deuxième position avec 81 demandes, suivis par le Qatar à la cinquième place avec 14 demandes, puis l'Algérie et Oman avec 7 demandes, et Bahreïn, la Tunisie et le Liban avec 6 demandes chacun, le Koweït avec 3 demandes, puis la Syrie avec deux demandes et l'Irak et le Yémen avec une demande chacun, tandis que ni le Soudan, la Jordanie ni la Libye n'ont déposé de demande de brevet.
Au niveau mondial, les États-Unis ont été en tête de la liste des pays ayant déposé le plus de demandes de brevets en 2016, avec plus de 56 000 demandes, suivis du Japon avec plus de 45 000 demandes. L'OMPI a souligné que le nombre de demandes de brevets en provenance de Chine l'année dernière (plus de 43 000 demandes) a enregistré une forte augmentation de 44 %, tandis que l'Allemagne est arrivée en quatrième position avec 18 000 demandes.
Les chiffres enregistrés en Afrique et dans le monde montrent que le nombre d'inventions enregistrées au Maroc est encore très faible.
Les parties prenantes estiment qu'il est nécessaire pour l'administration de s'ouvrir sur l'environnement universitaire et de fournir le soutien nécessaire aux universités pour permettre aux chercheurs de mettre en valeur leurs capacités, de créer des institutions et des centres indépendants supervisés par des organisations étrangères spécialisées, d'augmenter le budget alloué à la recherche scientifique, de réduire les frais d'enregistrement des brevets au bureau de la propriété industrielle et commerciale, et de réduire le temps nécessaire pour répondre aux demandes d'enregistrement de ces brevets.