Un nouveau test salivaire "prometteur" proposé par la haute autorité de santé pour diagnostiquer l'endométriose
Selon l'évaluation de la HAS, ce test présente une précision diagnostique de 95 %.
Le lundi 8 janvier, la Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé l'accès à un nouveau test salivaire jugé "prometteur" pour le diagnostic de l'endométriose, une maladie chronique touchant au moins 10 % des personnes menstruées.
Cette proposition représente une avancée significative, car les femmes atteintes d'endométriose attendent actuellement en moyenne sept ans pour recevoir un diagnostic, comme illustré dans notre infographie basée sur des données de l'Organisation mondiale de la santé et d'EndoFrance, une association française de lutte contre l'endométriose. La maladie est souvent difficile à diagnostiquer en raison de symptômes imitant d'autres pathologies, et la confirmation nécessite généralement une visualisation chirurgicale par laparoscopie.
Les symptômes de l'endométriose sont variés et peuvent fortement affecter la qualité de vie des personnes concernées. Ils incluent des règles douloureuses, une fatigue chronique, des troubles digestifs et urinaires, des douleurs pelviennes et lombaires, ainsi que des difficultés lors des rapports sexuels (dyspareunie). Environ 30 à 40 % des femmes atteintes rencontrent des problèmes de fertilité, et 70 % souffrent de douleurs chroniques invalidantes.
Actuellement, il n'existe pas de traitement définitif pour l'endométriose. L'introduction de ce nouveau test salivaire "prometteur" pourrait significativement raccourcir le délai de diagnostic, améliorant ainsi la prise en charge des personnes atteintes de cette pathologie.