Nouvelle offensive russe en Ukraine : 93 missiles tirés, le secteur énergétique sous attaque
Ce vendredi matin, la Russie a intensifié ses attaques sur l'Ukraine en lançant 93 missiles balistiques et de croisière.
Une offensive qui a particulièrement ciblé les infrastructures énergétiques du pays, déjà fortement impactées par les frappes précédentes.
Les autorités ukrainiennes ont rapporté que 81 de ces projectiles ont été interceptés, dont 11 par les chasseurs F-16 récemment fournis par les alliés occidentaux. Cependant, malgré ces efforts de défense, de lourds dégâts ont été causés, notamment dans les centrales thermiques ukrainiennes.
L'impact des frappes russes sur le secteur énergétique
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Les conséquences des frappes russes ont été particulièrement dramatiques pour le secteur énergétique ukrainien. DTEK, fournisseur privé d’électricité, a confirmé que les équipements des centrales thermiques ont été "gravement endommagés" lors de ces attaques.
Cette offensive représente la douzième attaque massive contre le secteur énergétique ukrainien depuis le début de l'année.
En pleine saison hivernale, ces destructions compliquent davantage la situation déjà difficile pour la population ukrainienne, qui fait face à de fréquentes coupures de courant.
Donald Trump critique l'envoi de missiles à longue portée en Ukraine
Dans un contexte tendu, Donald Trump, ancien président des États-Unis, a exprimé son opposition à l'envoi de missiles américains à longue portée en Ukraine.
Selon lui, ces missiles, tels que les ATACMS, qui ont une portée maximale de 300 kilomètres, ne feraient qu'aggraver la guerre et intensifier les souffrances. Il a appelé à un dialogue pour parvenir à un accord de paix, soulignant qu'une escalade de la violence serait contre-productive.
Ce positionnement contraste avec celui de l'administration Biden, qui continue d'envoyer des aides militaires pour renforcer la défense ukrainienne.
Aide militaire américaine et soutien européen
Les États-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire pour l'Ukraine, d'une valeur de 500 millions de dollars. Cette aide inclut des munitions pour les systèmes de lance-roquettes HIMARS, des obus d'artillerie, des drones, ainsi que des équipements de protection contre les attaques chimiques, radiologiques et nucléaires. Cette annonce marque le 72e envoi d’équipements militaires depuis le début du conflit en février 2022. Par ailleurs, Donald Tusk, ancien Premier ministre polonais, a précisé que, pour l'instant, la Pologne n'envisageait pas d'envoyer de troupes en Ukraine, bien que la question ait été évoquée lors de discussions avec Emmanuel Macron.
Perspectives de maintien de la paix et sécurité future
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a fait savoir qu'il serait prêt à attendre avant de récupérer les territoires occupés par les forces russes, à condition d'obtenir des garanties de sécurité solides de la part de ses alliés. Dans ce cadre, l'idée d'un déploiement de troupes européennes en Ukraine après un cessez-le-feu a été évoquée, bien qu'aucune décision concrète n'ait été prise pour le moment.
Cette proposition viserait à garantir la souveraineté de l'Ukraine face à d'éventuelles nouvelles agressions russes après la fin des hostilités.
