ONU: l'évaluation mondiale se rapproche d'un résultat historique à la COP28
Un rapport publié par le Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques indique que les parties à la COP28 sont sur le point d'obtenir un résultat historique concernant la première évaluation mondiale de l'Accord de P
Le rapport souligne que la série d'événements de haut niveau qui ont eu lieu lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28) ont contribué à la réalisation de la première évaluation mondiale et à se rapprocher du résultat visant à accroître l'ambition et à accélérer les actions en matière de changement climatique une fois la prochaine série de plans d'action climatiques achevée en 2025.
Le processus d'évaluation mondiale consiste en un exercice réalisé par les pays et les parties prenantes pour évaluer collectivement les progrès réalisés dans la réalisation des objectifs de l'Accord de Paris sur les changements climatiques et identifier les domaines où ces objectifs ne sont pas atteints.
Remarques des dirigeants :
Au cours de la première semaine de la conférence, les dirigeants mondiaux ont échangé leurs points de vue et leurs attentes concernant les résultats de l'évaluation mondiale lors d'une série de réunions et de tables rondes.
Au total, 29 chefs d'État et de gouvernement, 21 ministres, 10 hauts responsables et trois organisations des Nations Unies, ainsi que huit organisations non gouvernementales, ont participé à ces événements.
Les gouvernements prendront une décision concernant l'évaluation mondiale lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28), ce qui pourrait contribuer à accroître l'ambition et à réaliser les objectifs climatiques mondiaux au cours de cette décennie.
Harry Frayn, président du groupe consultatif scientifique et technologique, a déclaré : "Les événements de haut niveau offrent aux dirigeants l'occasion de formuler des recommandations pour renforcer les actions et renforcer le soutien, dans un contexte où il est urgent d'agir en cette décennie critique alors que les effets du changement climatique s'aggravent dans le monde entier."
Les informations fournies par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) indiquent que les émissions de gaz à effet de serre doivent atteindre leur pic d'ici 2025 au plus tard, et diminuer de 43 % d'ici 2030 pour limiter le réchauffement global à 1,5 degré Celsius.
Le groupe d'experts gouvernementaux sur le climat met en garde contre les conséquences potentiellement graves d'un dépassement du seuil de 1,5 degré Celsius.
Les résultats du rapport technique de l'évaluation mondiale, publié en septembre, sont un rappel urgent de la nécessité d'agir.
Trois événements d'évaluation mondiale de haut niveau (sur l'atténuation, l'adaptation et les moyens de mise en œuvre) lors de la COP28 ont souligné le besoin urgent d'accroître l'ambition et les actions climatiques sur tous les fronts.
Le premier résumé des événements du Haut-Groupe d'experts sur l'évaluation a été publié, et il inclut les points suivants :
L'atténuation
Les dirigeants ont souligné la nécessité urgente de mettre le monde sur la bonne voie pour une réduction profonde, rapide et durable des émissions mondiales de gaz à effet de serre, comme le souligne la science.
De plus, le rapport souligne qu'atteindre le pic des émissions mondiales de gaz à effet de serre dès que possible et accélérer les efforts pour atteindre la neutralité carbone d'ici le milieu du siècle, voire plus tôt selon les circonstances, les capacités nationales et les priorités de développement, est essentiel pour maintenir l'objectif de 1,5 degré Celsius.
L'adaptation
Les dirigeants ont reconnu les importantes lacunes dans la mise en œuvre de l'adaptation et du financement, estimées entre 194 et 366 milliards de dollars par an selon le dernier rapport sur les lacunes en matière d'adaptation du Programme des Nations Unies pour l'environnement.
Ils ont souligné la nécessité pour tous les pays de renforcer rapidement les mesures visant à renforcer l'adaptation et à accroître considérablement les capacités et les ressources des pays en développement, en mettant l'accent particulièrement sur les pays les plus vulnérables.
Les dirigeants ont également reconnu les efforts d'adaptation déployés par les pays en développement, qui ont contribué à renforcer la résilience et à atténuer la vulnérabilité des populations.
Ils ont également reconnu que les écosystèmes naturels jouent un rôle clé dans l'adaptation, y compris par le biais de solutions basées sur les écosystèmes, en mettant l'accent particulièrement sur l'eau et les montagnes.
Ils ont également convenu de la nécessité d'accroître rapidement le soutien à l'adaptation, au-delà de l'objectif de doubler le financement de l'adaptation, des pertes et des dommages, et ont salué les engagements liés aux arrangements et au nouveau Fonds pour les pertes et les dommages.
Les moyens de mise en œuvre
Les dirigeants ont reconnu que les flux de financement mondiaux pour le climat ont augmenté depuis l'accord de Paris, mais ils ont souligné que les moyens de mise en œuvre, en particulier le financement, ne sont pas alignés sur les investissements, les besoins et les priorités nécessaires pour atteindre les objectifs de l'accord de Paris, en particulier ceux liés aux pays en développement.
Ils ont également reconnu que le renforcement des capacités, le développement et le transfert de technologies sont d'une importance primordiale, y compris l'innovation.
On s'attend à ce que l'élan croissant autour du financement lors de la 28e Conférence des Parties, en conjonction avec les résultats de l'évaluation mondiale, ouvre la voie à une action collective pour progresser vers un monde sans crise climatique.