Palestine : frappes sans précédent sur Gaza, début imminent d'une offensive terrestre
Ces bombardements de l’armée israélienne sont « les plus violents depuis le début de la guerre », selon le Hamas.
Tsahal a pour sa part annoncé vouloir « étendre ses opérations terrestres ».
Le Hamas parle d’une attaque « sans précédent » depuis le début de la guerre.
L’armée israélienne mène ce vendredi 27 octobre au soir d’intenses bombardements sur le nord de la bande de Gaza, notamment à Gaza-ville, selon des images de l’AFP et le mouvement islamiste palestinien.
Les frappes israéliennes ont commencé à 19 heures locales et se poursuivaient plus d’une heure plus tard.
Les bombardements « par air, mer et terre » sont « les plus violents depuis le début de la guerre » le 7 octobre, a indiqué le service de presse du gouvernement du Hamas au pouvoir à Gaza, accusant Israël de « préparer des massacres ».
Il s’agit des « plus importantes frappes » israéliennes contre la bande de Gaza, a également déclaré la chaîne de télévision publique israélienne Kan. Tsahal a pour sa part affirmé avoir intensifié ses frappes « d’une manière très significative ».
Tsahal va « étendre ses opérations terrestres »
« Nous continuerons à frapper dans la ville de Gaza et ses environs », a ajouté le porte-parole de l’armée Daniel Hagari dans une déclaration télévisée. Il a ajouté que Tsahal allait « étendre ses opérations terrestres ce soir ». C’est la suite de « la série de frappes des derniers jours », a-t-il précisé.
En riposte, la branche militaire du Hamas palestinien a annoncé avoir tiré « des salves de roquettes » en direction d’Israël. « Salves de roquettes en direction des terres occupée en réponse aux massacres contre les civils » palestiniens, ont indiqué les Brigades Ezzedine al-Qassam sur la messagerie Telegram.
Parallèlement, les communications et internet ont été coupés dans la bande de Gaza, selon le gouvernement du Hamas. Ce dernier a appelé le monde à « agir immédiatement » pour faire cesser les bombardements israéliens.
L’ONU, qui réclame une trêve, redoute que « sans un changement fondamental, la population de Gaza subi(sse) une avalanche sans précédent de souffrance humaine ». Dans ce petit territoire assiégé et privé de tout s’entassent quelque 2,4 millions d’habitants.