Avec un colis piégé, Wagner accuse la France d'avoir tenté d'assassiner un diplomate russe !
La tension monte de jour en jour entre les camps de l'Est et de l'Ouest, et cette fois la Russie, à travers le groupe Wagner, a accusé la France d'avoir tenté de tuer le diplomate russe.
Wagner pointe du doigt la France après l’attaque d’un diplomate russe. Les Affaires étrangères russes dénoncent un sabotage de leurs relations avec Bangui.
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L'explosion d'un colis piégé vendredi a blessé un représentant russe en Centrafrique, une attaque que le chef de Wagner, groupe paramilitaire russe très actif dans le pays, a imputée à la France. « Le chef de la Maison russe (le centre culturel) a reçu vendredi un colis anonyme, l'a ouvert et une explosion s'est produite », a indiqué le service de presse de l'ambassade russe, cité par l'agence de presse officielle Tass, précisant que ce responsable, Dmitri Syty, était hospitalisé avec des « blessures sérieuses ».
Peu après, le milliardaire russe proche du Kremlin et fondateur de Wagner, Evguéni Prigojine, a dénoncé l'implication de la France. « Je me suis déjà adressé au ministère russe des Affaires étrangères pour qu'il lance une procédure afin de déclarer la France comme État soutien du terrorisme », a-t-il déclaré, cité par son service de presse. Selon Evguéni Prigojine, Dmitri Syty, avant de perdre connaissance, avait lu une note accompagnant le colis qui disait : « C'est pour toi, de la part de tous les Français, les Russes ficheront le camp d'Afrique. »
Le chef de Wagner, qui a pendant des années nié diriger ce groupe avant de le reconnaître récemment, n'a fourni aucune preuve de cette note et l'Agence France-Presse n'a pas été en mesure de confirmer la teneur de ces déclarations. Il a assuré aussi que Dmitri Syty avait également reçu des menaces en novembre visant son fils qui vit en France. « Nous condamnons fermement cet acte criminel qui a pour objectif [...] de nuire au développement des relations amicales entre nos deux pays », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, sans désigner toutefois de commanditaire présumé. Rapporte Le Point.