Paris : Dès jeudi, une « famzone » devant la gare Saint-Lazare pour apprendre aux jeunes à se protéger sur Instagram
A partir de jeudi et ce jusqu’à dimanche, un stand Instagram va être installé sur le parvis de la gare Saint-Lazare pour apprendre aux familles à se protéger en ligne
C’est comme une fan zone pour le football, mais dans la « famzone », on parle des risques d’Internet. On ne se retrouve pas pour le match de l’année, mais pour accueillir parents et enfants pour des échanges afin d’apprendre à se protéger sur Internet et surtout sur une des plateformes préférées des jeunes, Instagram. Dès le jeudi 30 novembre et ce jusqu’au dimanche 3 décembre, sur le parvis de la Gare Saint-Lazare, les Franciliens pourront échanger et rencontrer des experts afin d’être sensibilisés aux risques présents sur les réseaux sociaux et s’éduquer aux outils disponibles en ligne.
Dès 10 heures et jusqu’à 20 heures, le groupe Meta promet pendant quatre jours des « solutions concrètes » pour les parents inquiets et les enfants inexpérimentés. Car on ne peut pas le nier, chaque adolescent qui reçoit son premier téléphone n’est pas forcément apte à se protéger en ligne. « Nous sommes très heureux de venir à la rencontre des familles pour leur montrer les outils de protection dont ils peuvent déjà se saisir sur Instagram. Je souhaite que chaque famille qui passe la porte de la FamZone se sente écoutée, comprise et reparte avec les clés dont elle a besoin pour mettre en place les solutions adaptées à ses enjeux », se réjouit Capucine Tuffier, chargée de la protection de l’enfance chez Meta France.
Une prévention utile face à la part importante de jeunes sur Instagram. En France, selon Statista, 84 % des 16-25 ans affirmaient utiliser la plateforme, soit une augmentation de 20 points en cinq ans. Elle serait même davantage utilisée que TikTok et Snapchat. Si selon une enquête du site Diplomeo, de nombreux jeunes (70 %) trouvent pour la majorité de l’amusement sur Instagram, la plateforme entraîne également des « sentiments négatifs ». De la perte de confiance en soi (17 %), de la tristesse (16 %), de la haine (13 %) ou encore du désespoir et l’angoisse (10 %). Selon la même étude, 12 % déclarent avoir été victimes de cyberharcèlement sur les réseaux sociaux. Face à ce constat, Instagram tente finalement de répondre au proverbe « vaut mieux prévenir que guérir ». Rapporte 20 Minutes