Rencontre de Saint-Denis : Le leader du Parti socialiste décline fermement l'invitation d'Emmanuel Macron.
"C'est un refus catégorique, car je suis un fervent défenseur de la démocratie," déclare Olivier Faure, qui a décliné l'invitation du président à la prochaine "rencontre de Saint-Denis" prévue pour le 17 novembre avec les leaders des partis politiques.
Il n’y a « jamais eu de consensus sur aucun sujet » avec Emmanuel Macron, a-t-il affirmé sur Public Sénat ce lundi. « Il laisse penser qu’il y aurait une forme de nouveau cénacle », « avec quelques happy few, quelques privilégiés qui auraient la chance de parler avec le chef de l’Etat, les chefs de partis qui feraient leur tambouille, c’est non », a-t-il insisté. À gauche, La France insoumise (LFI) avait déjà exprimé des réserves quant à une éventuelle participation à une réunion entre les chefs de parti et Emmanuel Macron.
Une rencontre visant à élargir la portée du référendum
Du côté des écologistes, une réponse officielle sera annoncée mardi, mais l'entourage de la cheffe du parti, Marine Tondelier, met en avant la possibilité de discuter des enjeux environnementaux, de justice sociale, et d'insister sur la nécessité d'un cessez-le-feu à Gaza, étant donné que les questions internationales seront également abordées. Les instances du Parti communiste doivent discuter de cette question dans la journée de lundi.
La troisième rencontre, prévue pour le 17 novembre, succède à deux précédentes qui ont eu lieu le 30 août et le 12 octobre. La dernière réunion a été entièrement axée sur le conflit entre le Hamas et Israël. L'objectif est d'élargir le champ des référendums pour inclure des "questions de société" liées à des projets de loi touchant à des domaines comme la réglementation, l'économie, la diplomatie, les affaires sociales, et les questions migratoires. De plus, Emmanuel Macron propose de réduire le seuil pour déclencher un référendum d'initiative partagée (RIP) à un million d'électeurs, comparé aux cinq millions actuels.