RDC: la désignation d’un porte-parole officiel divise encore l’opposition
Une fois de plus l’opposition dans la République démocratique du Congo est divisée…
Le camp de l’opposant Moïse Katumbi présent au Parlement se penche sur un projet de règlement intérieur de l’opposition. Il a offert une main tendue à Martin Fayulu, deux fois candidat malheureux lors des deux dernières présidentielles. Mais celle-ci a été rejetée catégoriquement.
Le camp de Moïse Katumbi avait déjà bouclé son projet, mais voudrait recueillir les avis d’autres opposants majeurs. C’est dans ce cadre que le chef du parti de Katumbi, Dieudonné Bolegetenge, a sollicité le camp de Martin Fayulu le 10 juin. L'objectif était de consulter d’autres forces politiques de l’opposition et récolter des amendements avant le vote sur le règlement intérieur dans les deux chambres du Parlement.
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Le projet de texte était joint à la correspondance. La réponse de Martin Fayulu ne s’est pas fait attendre. Pour son parti, il est hors de question d’institutionnaliser le porte-parolat de l’opposition. Il rappelle avoir dénoncé, je cite, le simulacre d’élections de décembre 2023, rejeté les résultats et décidé de ne pas reconnaître les institutions qui en ont découlé.
Martin Fayulu va même plus loin. Il juge la démarche de Moïse Katumbi « inopportune » et pointe « un changement d’approche » du camp Katumbi, qui souhaite s’organiser comme une opposition politique. « Nous maintenons qu'il n'existe pas en RDC une majorité et une opposition légitimes issues des élections crédibles, impartiales et apaisées », estime le camp Fayulu qui propose encore « un mécanisme consensuel de correction de l'imposture » de décembre 2023.
