Vidéo. Malgré la récolte catastrophique dans le vignoble nantais, le muscadet sera bon : voici pourquoi
Les vendanges ne démarrent pas sous les meilleurs auspices et le retour du soleil n’y change rien. Dans le vignoble nantais, rares sont celles et ceux qui n’ont pas été frappés par la mauvaise récolte du raisin.
L’année 2024 pourrait être l’une des pires pour le muscadet : les volumes annoncés sont historiquement faibles, un peu moins de 140 000 hectolitres. Un triste record.
Mais tout n’est pas perdu. Les vignerons misent désormais sur la qualité de la production du vin. Un travail d’orfèvrerie, réalisé par le vigneron lui-même ou un maître de chai.
Car depuis ces quarante dernières années, les techniques ont considérablement évolué. « On peut faire du bon vin malgré les pertes », assure Jean-Louis Brosseau, conseiller vitivinicole dans le vignoble.
Les grappes restantes, des survivantes
De nombreuses grappes de raisin n’ont pas résisté aux maladies, aussi destructrices les unes que les autres. Au domaine Bid’Gi, à La Haye-Fouassière, on a assisté, presque impuissant, au déferlement des pathologies de la vigne.