Découverte macabre : Des restes retrouvés neuf mois après la disparition d’Émile
Après neuf mois de mystère sur la disparition d’Émile Soleil, 2 ans et demi, des restes ont été découverts, a annoncé le procureur d’Aix-en-Provence.
Cette démarche judiciaire, étape nouvelle de l’enquête huit mois et demi après la disparition mystérieuse du garçonnet de deux ans et demi le 8 juillet, vise à retracer minutieusement les déplacements et les événements, aussi anodins soient-ils, dont se souviennent les personnes présentes ce jour-là dans le hameau.
L’objectif est de replonger ces individus dans le même contexte spatio-temporel afin de vérifier la cohérence des différents témoignages, notamment ceux de la famille du petit Emile et des habitants.
Les enquêteurs de la gendarmerie nationale se sont immédiatement rendus sur les lieux pour sécuriser les éléments et les ont ensuite transférés à l’IRCGN pour des analyses génétiques d’identification.
Ces analyses, effectuées en un temps record, ont permis de confirmer dès le 31 mars qu’il s’agissait des restes d’Émile Soleil.
La découverte des ossements de l’enfant a ravivé l’enquête sur sa disparition et suscite une vive émotion dans la région. Depuis sa disparition il y a neuf mois, les recherches n’avaient pas abouti, laissant la famille et les autorités dans l’incertitude.
Le procureur d’Aix-en-Provence a indiqué que l’enquête se poursuivait pour déterminer les circonstances exactes du décès de la petite Émile.
Les habitants de la région expriment leur choc et leur tristesse face à cette nouvelle tragique, tandis que les autorités redoublent d’efforts pour faire toute la lumière sur cette affaire déchirante.
Des proches, des voisins et des témoins sont convoqués ce jeudi dans le hameau de Haut-Vernet.
Dans l’affaire de la disparition du jeune Emile, dix-sept individus ont été appelés à participer à une reconstitution, jeudi 28 mars, dans le hameau de Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), a appris franceinfo auprès des autorités gendarmesques.
Cette démarche judiciaire, étape nouvelle de l’enquête huit mois et demi après la disparition mystérieuse du garçonnet de deux ans et demi le 8 juillet, vise à retracer minutieusement les déplacements et les événements, aussi anodins soient-ils, dont se souviennent les personnes présentes ce jour-là dans le hameau. L’objectif est de replonger ces individus dans le même contexte spatio-temporel afin de vérifier la cohérence des différents témoignages, notamment ceux de la famille du petit Emile et des habitants.
En particulier, les deux voisins, derniers à avoir aperçu Emile vivant et dont les récits se contredisent, seront au centre des investigations. Des drones seront utilisés par les enquêteurs pour naviguer dans ces lieux très escarpés. Pendant toute cette période, et jusqu’au lendemain matin, Haut-Vernet sera isolé du reste du monde. Mais quel en sera le résultat ? Après huit mois d’enquête sans avancée significative, ce couple d’habitants exprime des doutes quant à l’efficacité d’un tel déploiement de moyens : “Je ne pense pas que cela apporte grand-chose car les enquêtes durent depuis juillet. C’est pénible.”
Ce qui étonne également à Haut-Vernet, c’est que cette reconstitution ne respecte ni la saison, ni la météo, ni les horaires de la disparition d’Emile. En effet, les montagnes sont encore enneigées alors qu’Emile a disparu en été, la végétation était luxuriante. La luminosité sera différente.