Risque accru pour la France : l’alerte de l’Anses sur la mouche orientale des fruits
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) met en garde sur les dangers potentiels de l’introduction de la Bactrocera dorsalis, également connue sous le nom de mouche orientale des fruits, sur le territoire français.
Cette espèce exotique constitue une menace sérieuse pour les cultures fruitières et légumières.
La mouche orientale des fruits, Bactrocera dorsalis, est reconnue comme étant particulièrement nuisible en raison des dommages qu’elle peut causer aux cultures. L’Anses exhorte à renforcer la surveillance et les contrôles pour prévenir son entrée en France.
Des spécimens de cette mouche exotique ont déjà été détectés en Italie, et certains ont même été capturés près de Paris dès 2019. Bien que le risque d’établissement durable en France, notamment dans le Sud, soit jugé modéré, il demeure préoccupant.
Pour lutter contre ce ravageur, l’Anses recommande le renforcement des exigences sanitaires sur les fruits importés, l’extension de ces contrôles à d’autres produits, ainsi que l’interdiction du transport de certains fruits exotiques susceptibles de véhiculer la mouche dans les bagages des passagers.
Cette mouche, qui mesure entre 7 et 8 mm et possède un abdomen rayé, représente-t-elle le futur fléau des arboriculteurs français ? L’Anses plaide en faveur d’un renforcement de la surveillance de la Bactrocera dorsalis, dont les risques d’entrée sur le territoire français sont en augmentation.
Bien que la Bactrocera dorsalis soit présente dans plusieurs régions du monde, notamment en Afrique subsaharienne, en Inde, en Chine et dans le sud-est asiatique, elle n’a été officiellement signalée qu’en Italie en Europe. Cependant, l’Anses estime que le risque d’entrée en France est accru, en raison de la capture croissante de spécimens aux points d’entrée du pays.
En cas de signalement de cette mouche en France, un plan national d’intervention sanitaire d’urgence sera activé. Les autorités pourront mettre en place des mesures telles que des traitements insecticides, le piégeage des individus mâles pour limiter la reproduction, et des restrictions de circulation des plantes. Il est crucial de prendre des mesures préventives efficaces pour protéger l’agriculture française et européenne contre ce ravageur potentiellement dévastateur.