Sénégal : Le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, marié à deux femmes, qui sera la Première Dame ?

Le 5e président de l’histoire du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, nouveau président élu du Sénégal, a deux épouses : Marie Khone Faye et Absa Faye. Ce qui reflète une pratique répandue dans la société sénégalaise.

La question qui se pose actuellement entre les Sénégalais; Qui sera la nouvelle première dame du Sénégal ? ou le Sénégal aura-t-il deux premières dames ? 

Elles s’appellent Marie Khone et Absa Faye. Elles sont respectivement première et deuxième épouses du candidat Bassirou Diomaye Faye. En fait, la première épouse de Bassirou, Marie Khone Faye, est chrétienne et dévouée, mère de quatre enfants (3 garçons et une fille). Avec son mari, elle a fondé un foyer et a également élevé quatre enfants. Selon les médias sénégalais, le témoignage de sa famille à Ndiaganiao souligne sa réputation d'intégrité et de respect, héritée de sa mère.

Alors que la deuxième dame, Absa Faye, musulmane et incarne l'élégance et la classe. Elle est originaire de Niakhar. Elle a résidé en Europe pendant un certain temps avant de retourner au Sénégal. Sa union avec Bassirou n’a pas encore donné naissance à des enfants.

L’arrivée du jeune inspecteur des Impôts à la tête du Sénégal a suscité des scènes de liesses dans tout un pays, désireux de repartir sur une nouvelle ère après deux mandats tumultueux de Macky Sall.

Multiples réactions

Au lendemain de l’élection, les résultats, jusqu’ici provisoires, donnent la victoire au candidat Bassirou Diomaye Faye. Bassirou apparaît toujours dans plusieurs cérémonie au milieu de deux femmes, les tenant par la main. En fait, ces deux femmes ne sont autres que ses épouses. Le nouveau président de la République sénégalaise assume sa polygamie.

Les réactions continuent d’affluer sur les réseaux sociaux vis-à-vis de ce dossier. Un poste sur X a publié une séquence vidéo montant le nouveau président Sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, fêtant sa victoire avec ses 2 femmes tout en posant la question ; Qui sera la nouvelle première dame du Sénégal ?

La Première Dame dans la constitution sénégalaise

Dans un autre post sur le réseau social X, Nathalie Yamb, l'influenceuse d'origine camerounaise suivie par des centaines de milliers d'Africain, a affirmé que : « La fonction de première dame n’existe pas dans la constitution ni dans aucun autre texte sénégalais. Il n’y a ni première, ni deuxième, ni vingtième dame. Il y a l’épouse/les épouses/conjoint (s) du président de la République. Au regard de la loi, ce sont des citoyennes ordinaires », a-t-elle précisé.

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La Polygamie

Au Sénégal, la polygamie fait toujours partie des traditions et de la culture sénégalaise. Selon les chiffres, la proportion de polygames dans le groupe des hommes mariés est passée de 32% à 40 % dans autres zones. La polygamie demeure plus fréquente chez les hommes non scolarisés (23,2 %) que chez ceux ayant suivi des études (9,8 %), selon les dernières études sur ce dossier. 

La religion au Sénégal 

L'islam est la religion prédominante au Sénégal, où les musulmans sont estimés à 94 % de la population et affiliés dans leur immense majorité au soufisme à travers quatre confréries : la Tijaniyya, le mouridisme, la Qadiriyya et la Layeniyya. Ces confréries jouent un rôle important dans la vie religieuse et sociale. En outre, les minorités religieuses comprennent les chrétiens, qui représentent environ 5 % de la population et suivent principalement le catholicisme, ainsi qu'un petit pourcentage d'autres religions et croyances traditionnelles africaines.

Né en 1980 à Ndiaganiao (région de Thiès), titulaire d’une maîtrise de droit, Bassirou Diomaye Faye est diplômé de l’École nationale d’administration (ENA). En 2007, il rejoint la Direction générale des impôts et domaines. C’est là qu’il rencontre Ousmane Sonko, qui fréquente la même salle de sport que lui. Il fait alors partie d’un noyau de sept inspecteurs des impôts qui se constitue autour de l’opposant.

Sérère issu d’un milieu modeste, Bassirou Diomaye Faye a toujours assumé fièrement ses origines rurales et son caractère modéré. À ceux qui lui reprochent de ne pas « sourire assez », il rétorque que « sourire ne développe pas un pays ». « Il a toujours le sang froid. Il glisse ses piques dans la conversation et sait faire passer des messages dans un calme absolu », remarque un expert électoral qui l’a rencontré après sa sortie de prison.