Le Secrétaire du GIPRI à "Al Ain News": Les futurs scénarios au sénégal toujours inattendus
Le Professeur de diplomatie et relations international, Hicheme Lehmici, a indiqué à "Al-Ain News" que "Le Président sénégalais Macky Sall a justement fixé la dat du 2 juin pour mieux préparer la tenue de l'élection présidentielle selon ses déclarations".
Après une période de troubles causés par la volonté du pouvoir de reporter la présidentielle au Sénégal, Hicheme Lehmici, l'analyste géopolitique, Secrétaire du GIPRI, Geneva International Peace Research Institute estime au contraire qu' il est très difficile de s'exprimer les scénarios possibles, tant la situation paraît compliquée sur le terrain au sénégal.
Le Professeur de diplomatie et relations international a indiqué à "Al-Ain News" que "Le Président sénégalais Macky Sall a justement fixé la dat du 2 juin pour mieux préparer la tenue de l'élection présidentielle selon ses déclarations".
"L'opposition considère qu'il s'agit d'une forme de coup d'Etat constitutionnel car cette date repousse de 2 mois son mandat à la tête de la présidence", a -t-il ajouté.
"Cependant, il faut relever que la fixation d'une date officielle constitue en soi, une première concession du Président sénégalais qui a déclaré par ailleurs qu'il ne se représenterait pas", selon l'analyste géopolitique.
Secrétaire du GIPRI, Geneva International Peace Research Institute estime qu' "Il faut comprendre que le Président sortant tente de gagner du temps pour mieux assurer les conditions d'une transition qui protège au mieux ses intérêts et garantisse son immunité judiciaire pour la suite et éviter d'éventuelles poursuites".
Par ailleurs, l'on peut analyser le fait de reporter la date au delà du 2 avril comme la volonté que cette élection ne coïncide pas avec le mois du ramadan et éviter ainsi que la fin de campagne ne se déroule dans un contexte de grande ferveur religieuse et populaire et le risque de mobilisation massive au sortir des prières que pourraient notamment instrumentaliser les mouvances religieuses, a commenté Hicheme Lehmici .
Pour les scénarios, Hicheme Lehmici a affrimé qu' il est très difficile de s'exprimer tant la situation paraît compliquée sur le terrain.
Selon lui, le président sortant a choisi de ne pas se représenter, on peut considérer que l'élection devrait se tenir dans les dates impartis malgré les contestations de l'opposition.
Le Professeur de diplomatie et relations international a indiqué que le vrai risque devrait plutôt se concentrer sur l'après élection dans le cas où le nouveau président élu ne soit pas en capacité d'exprimer un véritable changement par rapport à la présidence de Macky Sall.
Et ce d'autant que le réel opposant Ousmane Sonko est toujours en prison et ne pourra pas se présenter même s'il devrait bénéficier d'une mesure d'amnistie. Ce dernier jouit d'une profonde popularité au sein de la population et devrait cristalliser le mécontentement de la population après l'élection, selon Hicheme Lehmici.