Ski et snowboard: voyage, bulle et piste olympique, les tribulations des Bleus en Chine
"C'était très éprouvant, même avant de partir, avec des tonnes de papiers à remplir", note le directeur de l'équipe de France de snowboard Luc Faye.
Les Bleus, qui sont rentrés chez eux la nuit dernière, avaient rendez-vous à Francfort (Allemagne) le 21 novembre pour embarquer dans un vol charter réservé aux quelque 300 participants (sportifs et staff) des Coupes du monde de ski et snowboardcross.
En plus du test PCR dans un laboratoire accrédité à moins de 72h du départ, les voyageurs ont multiplié les dossiers administratifs, dont un dernier à remplir à dix minutes du décollage.
"A l'arrivée c'était un film de science-fiction, des gens en combinaison blanche des pieds à la tête", décrit M. Faye.
De nouveau testés (ils le seront quotidiennement), les Bleus patientent plus de cinq heures à l'aéroport à Pékin, puis deux heures dans un autocar, avant que ce dernier ne démarre pour cinq heures de trajet jusqu'à leur hôtel de la station de Secret Garden, dans la région de Zhangjiakou, l'un des trois sites des JO de Pékin.